Vous avez peut-être entendu Laurence Parisot ( présidente du Medef ) hier à 8h35 sur France Inter faisant l'apologie des gaz et huile de schiste . Vous savez que les Foreurs font du lobbying auprès des parlementaires socialistes . Les collectifs antigaz de schiste n'ont même pas été contactés pour la conférence environnementale et ne le seront pas pour le débat national sur la transition énergétique en fin d'année qui débouchera sur un projet de loi en 2013 et imposera les gaz et huile de schiste, si nous ne nous mobilisons pas fortement .
voir films et archives pour les tournages de la gaz trop de Cahors de l'an dernier, la mobilisation de l'Ardèche, et le tournage au sénat + région IDF "la gaz trop de Cahors" et "les terroristes écolos"
Les Français sont 72% à demander «l'interdiction définitive de l'exploration et de l'exploitation» de ces hydrocarbures non conventionnels | Janek Skarzynski
Exploitation des gaz de schiste, réintroduction d'ours dans les Pyrénées, fiscalité verte, forages pétroliers offshore, OGM... A la veille de la conférence environnementale organisée par le gouvernement, vendredi et samedi, l'association écologiste WWF a interrogé les Français sur leurs attentes en matière d'écologie sur la base de propositions faites par l'ONG.
Réalisé par l'Ifop, ce sondage, que nous vous dévoilons en exclusivité, révèle que 52% de la population attend en priorité des décisions en matière de
santé-environnement.
95% des Français favorables à des études sanitaires liées aux risques environnementaux. Le WWF reprend là une proposition des associations regroupées au sein du rassemblement pour la planète (Générations futures, Réseau Environnement Santé, Association Respire, Ecologie sans frontières et Robin des toits) qui propose «le lancement de grandes études sanitaires et épidémiologiques auprès des professions exposées à des risques environnementaux, comme les agriculteurs avec les pesticides ou les ouvriers manipulant des produits chimiques, mais aussi les populations résidant à proximité de centrales nucléaires, d'incinérateurs d'ordures ou de certaines usines». Suite aux nombreuses polémiques liées à l'évaluation publique des risques sanitaires, 94% des Français seraient par ailleurs favorables au vote d'une loi sur les conflits d'intérêts «interdisant aux membres des commissions ou organes de contrôle et de régulation sanitaire et environnementale d'avoir des relations financières avec l'industrie pharmaceutique, chimique ou agroalimentaire».
Contre les gaz de schiste et l'exploration pétrolière offshore. Malgré l'interdiction en France de la technique controversée de la fracturation hydraulique pour extraire des gaz de schiste, les partisans de ce «nouvel or noir» n'ont pas renoncé à forer le sous-sol hexagonal. Mais les Français sont 72% à demander «l'interdiction définitive de l'exploration et de l'exploitation» de ces hydrocarbures non conventionnels. Et après la polémique sur les gisements de pétrole offshore au large de la Guyane, 65% seraient favorables à ce que l'Etat refuse les «demandes d'autorisation de forages pétroliers en haute mer au large des côtes françaises, en particulier en méditerranée». 94 % des français souhaitent en parallèle le développement de moyens de transport ayant «un impact limité sur l'environnement et consommant moins d'énergie» (transports en commun, covoiturage, vélo...).
71% favorables à de nouveaux ours dans les Pyrénées. Au grand dam des éleveurs pyrénéens qui dénoncent l'impossible cohabitation entre les plantigrades et leurs troupeaux, 71% des français sont favorables à la réintroduction d'ours dans la région. Pour faire obstacle à la surpêche, 95% soutiendraient la mise en place d'un système d'attribution de droits et de quotas de pêche favorisant les pratiques respectueuses de l'environnement et 85% seraient favorables à l'interdiction de la pêche au chalut dans les grands fonds marins. Sans surprise, 82% des français ne veulent toujours pas de cultures d'OGM en plein champs.
Oui à une tarification progressive de l'électricité mais non à une taxe sur les énergies fossiles. 60% des Français seraient favorables à la mise en place d'une tarification progressive de la consommation d'électricité. Au dessus d'un seuil minimum correspondant à la satisfaction des besoins de base en électricité s'appliquerait le principe «plus on consomme, plus on paye». Mais alors que les énergies renouvelables peinent à décoller en France où l'on reste largement dépendant des énergies fossiles, 44% seulement des français seraient favorables à la mise en place d'une taxe sur la consommation de pétrole, de gaz, de fioul et de charbon.