gouvernement , j'accuse! Non assistance à peuple en danger.
Gaz de schistes.
J'accuse le gouvernement de NON assistance à Peuple en danger.
Ce projet ignoble signé dans notre dos est criminel. Crime contre l'humanité en route. Il est fort à parier que ceux qui ont signé cela, ne savait pas ce qu'ils faisaient. Il n'y a aucune honte à dire NON et reconnaître s'être trompés.
Je demande l'annulation du permis de Cahors et de tous les permis/autorisations en cours, ainsi que la fracturation hydraulique qui est en cours en seine et marne.
Sinon, c'est certain: c'est la révolution.
Juridiquement, je demande à toutes les régions et départements d'interdire le transit des véhicules de ces "sociétés" de la MORT avec leurs camions de produits chimiques. Au peuple, je demande la désobéissance civique, pour sa propre SURVIE.
La salle de Cahors était comble Hier soir. Merci au noyau dur du collectif dévoué: Jean-Luc, Laurent, Jean, Aymeric, Sylvie, et qq autres, et tous ceux de tous bords politiques qui vont désormais avoir la mission de polléniser l'info car c'est non assistance à personne en danger! Le film gasland version courte (40 min) sera disponible pour être diffusé partout. Les foyers ruraux ont été contactés pour cette mission, et le cinéma le quercy de Cahors. des projections auront lieu sous l'initiative de tous les volontaires. Je demande aux fédérations de chasse, de pêche, aux associations sportives et culturelles, aux fédérations de spéléologie, à tous les élus et citoyens, au Parc Naturel de se saisir au plus vite de cette urgence. Qu'on se le dise, nous n'avons plus rien à perdre face à l'horreur.
photo du matériel à neutraliser:
----------alors citoyens: une chose est certaine: URGENCE ALERTE MAXIMUM.
Stéphanie
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De l'eau dans le gaz
Il a fallu ouvrir les fenêtres pour permettre aux gens d'assister aux exposés à partir de la rue ! Salle archicomble donc à Château-Thierry dans l'Aisne mardi soir pour contredire la morale de la fable du pot de terre contre le pot de fer de Jean de La Fontaine, l'enfant du pays...Un auditoire d'élus à forte connotation écolo certes, mais aussi de simples habitants d'Ile-de-France, de Champagne, des Ardennes, de Picardie interpellés et inquiets par cette question qui taraude de plus en plus de monde depuis quelques semaines, des causses pelées du Larzac aux vastes plaines du bassin parisien : que se trame-t-il sur ce que dissimule le sous-sol de cette douce France ? Une -grosse- partie de la réponse provient des États-Unis, notamment de Pennsylvanie avec cette image choc de la plaine alluviale du fleuve Delaware quadrillée de taches grises irriguées par un étroit réseau de routes. Un témoignage visuel du nouvel eldorado yankee, le « shale gas », comme on l'appelle là-bas, le gaz de schiste, dans la langue du célèbre fabuliste de Château-Thierry. Dans la salle, la photo de ce patchwork de terres usées où toute végétation s'est volatilisée soulève d'abord l'incrédulité, puis l'indignation. « Ils ne vont tout de même pas nous coller çà dans la vallée de la Marne alors qu'on vient de déposer un dossier de candidature au patrimoine mondial de l'Unesco !», s'angoisse Pierre Doerfer, membre d'une association locale de protection des paysages. Devant l'écran, Éric Delhaye, président délégué de Cap-21, commente le cauchemar : « le gisement de Marcellus s'étend du Texas au Canada, entre 1 000 et 3 000 mètres de profondeur. 500 000 puits ont déjà été installés et 32 000 puits de forage supplémentaires par an ont été accordés par les autorités jusqu'en 2012 », dit-il. Au pays d'Obama, ces gaz dits non conventionnels car ils ne peuvent pas être exploités par des modes de production classiques, représentent déjà 15% de la production gazière, contre 1% en 2000. « Et ils veulent atteindre très vite 30% et au-delà», ajoute Éric Delhaye. D'où la ruée.
Jusque-là dans les mains de 700 petites compagnies indépendantes, cette manne énergétique providentielle n'a pas tardé à aiguiser l'appétit des grosses. Le géant Exxon Mobil a injecté l'an passé 30 milliards de dollars pour racheter l'un de ces pionniers. C'est dire si l'affaire est juteuse. Et comme il y aurait du «shale gas » pratiquement partout dans les grands bassins sédimentaires de la planète, voilà que les foreurs lorgnent sur la vieille Europe. L'Allemagne, la Suède, la Pologne leur ont ouvert les bras, mais en France le coq sort ses ergots. Dans le Languedoc-Roussillon, sur le très emblématique et réfractaire plateau du Larzac, José Bové a sonné le tocsin. Là-bas, on ne compte plus les réunions, les créations de collectifs anti-gaz de schiste. En Picardie, on suit, car on ne veut pas du promoteur, la société américaine Toréador-Hesse (lire ci-dessous) et ses promesses de désastre écologique. Vendredi dernier, le Conseil régional socialiste a voté, toutes tendances politiques confondues, son opposition « à cette forme d'exploitation de combustibles fossiles qui va à l'encontre de la lutte contre les gaz à effet de serre et du Plan climat que nous avons adopté en 2007 », explique François Veillerette, vice-président EELV de la collectivité territoriale. La Région Ile-de-France doit statuer la semaine prochaine : « les services de l'État ne comprennent pas où est le problème ou nous indiquent que cela ne nous regarde pas, un vrai déni de démocratie », gronde Hélène Gassin, sa vice-présidente. En France, l'État est propriétaire du sous-sol. Il peut délivrer des permis d'exploration de gaz de schistes ou de schistes bitumeux à qui il veut, sans enquête publique préalable, une simple notice d'impact suffit. Exactement ce qui se passe depuis que Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Écologie, a donné le feu vert au rush en mars 2010, sans vraiment mesurer les conséquences de son geste. L'actuelle titulaire du poste Nathalie Kosciusko-Morizet a tout récemment et prudemment suspendu les demandes d'autorisations de permis d'exploration mais la mèche est allumée. Mardi soir à Château-Thierry, un collectif citoyen a été créé contre « le pot de fer » Toréador. Les participants l'ont baptisé Carmen...
http://www.estrepublicain.fr/fr/lorraine/info/4597613-Chateau-Thierry-De-l-eau-dans-le-gaz
José Bové : « L'exploitation du gaz de schiste n'a plus aucun avenir »
jeudi 10/02/2011
Crédit photo : Flickr/Le Monolecte
Il y a de l'eau dans le gaz pour José Bové. L'eurodéputé exprime les raisons de son opposition à l'exploitation de ce gaz non-conventionnel, qui fait déjà des dégâts aux États-Unis et au Canada.
Alors que les trois permis d'exploration accordés par le gouvernement en mars 2010 à Montélimar (26), Nant (12) et Villeneuve de Berg (07), ont été suspendu, la mobilisation s'organise. Et José Bové compte bien amener sa pierre à l'édifice.
Haut Courant : Quel est le principal motif de votre opposition au gaz de schiste ?
José Bové : Tout d'abord, les permis de prospection du gaz de schiste, sur les départements du Gard, de l'Hérault et de l'Aveyron ont été faits dans le plus grand secret. Ils ont été signés avec de grandes compagnies de gaz et de pétrole sans que personne ne soit informée ou ne connaisse la réalité de ces techniques et sans qu'aucun impact environnemental n'ait été étudié. Tout cela a été fait dans l'intérêt des entreprises.
Mais ce n'est pas la seule raison de votre mobilisation.
Non. Après l'étude de ces techniques d'extraction, notamment par la facturation hydraulique, on se rend compte que ces procédés sont très polluants. Ils nécessitent des millions de mètres cubes d'eau et des cocktails de produits chimiques, envoyés à très grande puissance sous terre, pour fracturer la roche. Cela a des conséquences à la fois sur les nappes phréatiques, qui sont polluées, et en surface avec des centaines de camions nécessaires pour exporter ces eaux polluées. Il existe enfin des risques liés au stockage de ces produits.
Vous évoquez sur votre blog « l'omerta du gouvernement » sur ce sujet. Qu'en est-il exactement ?
Les permis ont été accordés au mois de mars 2010 par Jean-Louis Borloo sans que personne ne le sache. Aucune réunion d'information, aucun débat au Parlement, au Sénat ou au Conseil économique et social n'a eu lieu. Les élus locaux n'ont pas été prévenus. Les départements, les conseils régionaux, les Parcs nationaux des Causses, des Cévennes et de l'Ardèche, censés protéger l'environnement, n'ont pas été contactés. C'est donc quelque chose qui s'est fait dans le plus grand secret. L'objectif était d'imposer ces technologies sans que les gens aient leur mot à dire.
Que pensez-vous des récentes déclarations de Nathalie Kosciusko-Morizet à propos de la mission d'étude préalable à l'exploitation du gaz de schiste ?
C'est une réponse à la mobilisation grandissante. Le gouvernement ne l'a pas vu venir sur le terrain. Il essaie de faire marche arrière en promettant une mission d'enquête. Je suis plutôt sceptique car elle est confiée à tous les grands corps d'État, comme celui des Mines ou les Ponts et Chaussées qui sont les grands commis de l'État, les grandes structures industrielles de ces quarante dernières années. Je me méfie car on ne peut pas débattre sérieusement si l'on a une "épée de Damoclès des permis" au-dessus de la tête. Il faut arrêter les permis, puis éventuellement débattre après.
Que pensez-vous du film GasLand ?
GasLand est tout à fait édifiant : il relate de manière très claire la réalité de la situation outre-Atlantique. Même aux États-Unis et au Canada où les mobilisations grandissent, cela a permis aux gens de visualiser cette catastrophe écologique. Celle de l'exploitation du gaz de schiste.
Un rapprochement avec les acteurs de la mobilisation outre-Atlantique est-il envisageable ?
Le rapprochement a déjà commencé. Nous sommes en lien avec les mobilisés ainsi que le réalisateur du film. Nous sommes aussi en train d'organiser avec des Québécois et des Canadiens des jumelages entre les villages concernés sur la vallée du Saint Laurent au Canada et les villages français. Une coordination entre tous les réseaux qui résistent au Canada se met en place. C'est un combat que nous devons mener sur les deux rives de l'Atlantique.
La population va-t-elle continuer à se mobiliser en France ?
À Millau, une coordination contre le gaz de Schiste s'est créée. Des centaines de personnes étaient présentes dans cette ville, le 4 février, pour officialiser ce collectif du Sud Aveyron et du Larzac. Une réunion va également avoir lieu à Valence dans quelques semaines pour élargir le combat sur le terrain et au niveau juridique.
L'exploitation du gaz de schiste a-t-elle un réel avenir en France alors que les réserves disponibles ne sont pas connues ?
Cette exploitation n'a plus aucun avenir. Et si demain l'État et les firmes voulaient passer en force, la résistance sur le terrain serait immédiate. Je suis sûr qu'à l'heure actuelle, aucun camion ou foreuse ne peut s'installer sur le territoire. Aujourd'hui c'est un refus que nous exprimons et le gouvernement doit abandonner ce funeste projet.
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