Important : Parlement Européen Atelier gaz de schiste, par Aymeric
Commissions des pétitions 9/10/2012 Parlement Européen Atelier gaz de schiste.
Présentations de deux rapports commandés par la commission PETI (comme pétition)
1/ Impact sur la santé humaine et l’environnement par M. Salman.
Ce rapport avait déjà été présenté à la commission et il apporte quelques nouveautés. Il avoue des lacunes dans l’étude. Il a noté des risques pour la santé humaine à la fois modérés mais aussi des risques cumulatifs très élevés. Pour la géologie, il reconnaît que nous ne nous intéressions pas à ces couches profondes avant ces forages non conventionnels. Il considère qu’il y a des zones de protection à établir autour des ressources en eau potable. Les forages doivent se faire dans des zones où il n’y a pas de problèmes ou de défauts géologiques. Ils ont reconnu 60 000 anciens forages en Rhénanie. Une étude allemande date d’il y a trente ans. Le cimentage des puits doit être suivi de près avant et après fracturation. Produits de fracking : une première étude reconnaît qu’il est possible d’identifier 50% des produits utilisés mais que 50% sont impossibles à étudier. Une deuxième étude faite à partir des niveaux de concentration (de produit chimiques ? ) qui quand ils sont élevés tuent 50% de tous les organismes vivants. Il conclut en s’interrogeant sur la nécessité de continuer les études. (Est-ce parce qu’elles sont suffisamment claires pour dire que c’est trop dangereux ?…)
Les eaux usées après fracturation remontent en partie à la surface, mais des quantités importantes restent dans le sous-sol. Que faire ? En Allemagne, ils réinjectent les fluides en profondeurs. Possibilité de retraiter les liquides pour de nouvelles fracturations. Le traitement de ces eaux est compliqué et il n’existe pas actuellement d’usine capable de retraiter ces eaux.
Il y aurait des recherches à faire sur le traitement des fluides de « fracking ».
En résumé, il y a encore beaucoup de travail à faire sur les technologies pour qu’elles n’aient pas d’incidences directes sur la santé humaine. En outre, le bilan carbone à cause du méthane et de l’énergie importante à déployer est mauvais.
2/ Les ressources hydrocarbures non conventionnel : un chalenge pour l’avenir par M. Anastasiu expert en géologie, université de Bucarest.
Il commence en disant qu’il est très honoré de participer à un tel défi (?) devant un public éclairé. Il y a quarante ans déjà, ils savaient avec ses amis qu’il faudrait trouver une alternative aux ressources d’énergies fossiles. Ils ont baptisé leur projet de recherche Prométhée, en se demandant quelles seraient les prochaines ressources énergétiques. Et il énumère pour celles-ci, les sables bitumineux, shales gaz, tat ( ?) gaz…Précisant que les réserves sont considérables !
L’inconvénient c’est que l’extraction demande une technologie importante qui implique des investissements financiers considérables, et que cela à des conséquences sur l’environnement. Il évoque la fracturation hydraulique des couches de schistes indispensables pour extraire les réserves coincés dans la roche…
En conclusion, il nous dit que si l’on veut extraire ces nouvelles ressources d’énergies il va falloir y consacrer des investissements financiers considérables. Suivent deux questions posées par deux députés de Pologne Mme Kolaskova Romiska (conservateur pro gds) et M.Zimanski (conservateur pro-gds) qui manifestent leur mécontentement sur ces deux exposés, les deux précisant qu’ils ne comprenent pas pourquoi on représente une deuxième fois l’étude sur l’impact sur la santé, alors que celle-ci déjà présente à la dernière session ne nous a rien appris de nouveau. Mme Romiska ose dire que l’émission en Co2 du transport du gaz russe est plus importante que celle de l’exploration du du gaz de schiste ; et Mr Zimanski s’étonne du caractère alarmiste de l’étude sur la santé humaine puisque pour lui c’est la seule étude qui arrive à cette conclusion, alors qu’il en connaît beaucoup d’autres qui ne disent qu’il n’y a pas de problème. Il voudrait aussi que l’on mentionne la grande transparence qui existe dans cette industrie au niveau chimique, que personne ne mentionne nulle part. Il est très mécontent. L’expert allemand lui répond qu’il y avait quelques mises à jour puisque ces études continuent d’évoluer. Il sont là pour analyser les risques, et les seuls aspect positifs sont économiques et leur tâche était de quantifier les risques.
Pour le CO2 gaz et gaz de schiste il confirme l’étude, mais en rajoutant que pour exploiter du gaz naturel il y a entre 3 et 30% d’émission de CO2 et que cette étude à considérer qu’il n’y avait aucune émission, ce qui n’est pas la réalité.
Pendant son exposé, je prépare deux questions, sachant qu’à ce stade seuls les députés peuvent interroger les experts :
La première concerne son entrée en matière qui nous parle d’alternatives aux ressources fossiles pour ensuite énumérer les gaz et pétrole de schiste, tat gaz et sables bitumeux qui ne sont que des énergies fossiles. Où sont passées les alternatives, puisque vous ne pouvez présenter comme alternatives à des énergies fossiles d’autres énergies fossiles plus chères et plus polluantes ?
La deuxième porte aussi sur son entrée en matière mais sur le mythe de Prométhée.
Je voulais lui demander s’il pouvait nous rappeler très brièvement la fin de l’histoire de Prométhée… Car après avoir volé le feu sacré de l’Olympe pour le transmettre aux hommes, Zeus punit son crime en l’enchaînant à un rocher des Carpates, où tous les jours un aigle vient lui dévorer le foie, le condamnant à une souffrance éternelle ! (en médecine naturelle ancestrale sachez que le foie est l’organe qui contrôle les émotions et en général l’activité spirituelle…) Mais il aurait fallu que je sois plus rapide pour faire porter(car je n’ai pas accès à la zone député) ces deux questions à Sandrine Bélier qui aurait pu les poser, où que j’ose “ naïvement” m’inviter dans les débats. Je n’ai pas été assez rapide et je le regrette.
3/Présentation de la pétition de Danièle Favari et de celle venant de Roumanie:
Danièle Favari a expliqué devant les participants au Workshop les risques inhérents à la recherche, l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste ainsi que les insuffisances inhérentes au cadre réglementaire européen : http://www.nongazdeschisteinfos.com/
L'analyse de sa lettre au Parlement Européen a été faite par le Cabinet de consultants MILIEU Ltd : http://www.milieu.be/index.php?page=news
To see Milieu’s presentation, which lasts 45 minutes, click on the following link, and forward the recording to around 16:20:
http://www.europarl.europa.eu/ep-live/fr/committees/video?event=20121009-1500-COMMITTEE-PETI&category=COMMITTEE&format=wmv
J’ai « zappé » la pétition roumaine, je n’ai pas pris de note, désolé.
Analyse légale des pétitions Françaises et Roumaine par un cabinet de juriste Milieu à Bruxelles, présenté par Mme Ballesteros.
Ils reconnaissent que ces pétitions sont recevables et concluent en disant qu’il manque d’analyse pour un cadre juridique européen, toutes les données (eau, produit chimique, co2…) sont éparpillées dans des directives européennes, l’ensemble étant incomplet. Ils pensent qu’il est nécessaire de légiférer. Il faut prendre des mesures sur le gaz de schiste.
Deux rapports supplémentaires sont lancés par la commission pour étudier les législations des différents pays, et également en l’UE. Député roumain Bastinaru (PSE) prends la défense des populations flouées. Il rappelle que cette Commission des pétitions existe pour défendre les intérêts des citoyens de l’UE. Il rappelle que les multinationales ne sont pas des saints, qu’ils sont en état de monopole, qu’il n’y a aucune transparence et que cela est inacceptable.
Il propose que le Parlement Européen adopte un texte législatif sur cette question. Il dit qu’il ne faut pas l’interdire, mais que ce soit l’exigence des scientifiques et des citoyens qui soient pris en comptes plutôt que celle des industriels (sa position initiale en faveur des citoyens semble bien modérée par sa fin ambiguë : “ ne pas l’interdire”…)
Le député Polonais prends la parole brièvement pour dire que ce n’est pas la peine de légiférer en UE et de laisser les pays membres se débrouiller comme ils l’entendent chez eux.
Une députée allemande Mme Wils (Vert ?) réclame une législation européenne sur le plan environnemental contre la fracturation roche mère. On ne sait pas les dégâts occasionnés, et chaque pays à ses propres droits miniers, il faut légiférer.
Mme Kolaska reprends la parole pour dire que ce n’est pas normal de considérer que le gaz de schiste est spécifique, il n’y a pas de législation pour le pétrole, il ne doit en avoir pour le Gds.
Sandrine Bélier (Vert) prends la parole pour moucher le député polonais en rappelant que la Pologne est régulièrement condamnée par l’UE pour non-respect de la loi-cadre sur l’eau. Elle rappelle aux autres députés que le débat parlementaire sur le sujet a eu lieu dans une autre commission, qu’ici on était là pour entendre les citoyens s’exprimer et non les députés entamer ou continuer le débat entre eux. Elle soutient également le fait qu’il faut légiférer en UE. Elle rappelle que suite aux dernières catastrophes pétrolières l’UE prends de nouvelles dispositions pour légiférer sur le pétrole et assurer les captages en haute mer. Oui il faut également légiférer spécifiquement sur le gds car ce sont de nouvelles technologies qui impliquent de se poser de nouvelles questions d’impact sur l’eau, sur les produits chimiques. Elle rappelle que la commission travaille pour légiférer spécifiquement
Un député Français, Mr Boulland (centriste) dit qu’il faut écouter les demandes des populations et ne pas les laisser seuls face aux multinationales. Il sait que aux US les gds ont crées 600 000 nouveaux emplois aux US, mais cela ne vaut pas le coup de leur trouver un emploi et de les faire mourir à petits feu à cause des pollutions, donc il pense qu’il faut légiférer en respectant l’environnement des populations qu’il remercie d’alerter la commission européenne.
Un troisième député Polonais Mr Sanik reprends la parole pour dire qu’il faut dédramatiser et être rationnels. Ces dossiers ne doivent pas êtres abordés avec tant d’émotions, et laissons faire les pays qui veulent aller de l’avant dans ce domaine. Réponse de Milieu, il y a des lacunes legislatives qui doivent être comblées et si on doit interdire les gds, il faut plutôt trouver une possibilité d’obtenir une exploitation qui soit respectueuse de l’environnement, juridiquement c’est possible et les politiques doivent pouvoir trouver l’équilibre.
4/Présentation des pétitions Bulgare et Polonaise.
Mme Burukova demande à la commission des pétitions de faire l’arbitre, le parlement européen est là pour protéger les ressortissants européens il y a des pétitions dans toute l’europe, et en faisant un rapport permettant de comprendre l’ampleur de tous les gens qui ont peur.
En Bulgarie il existe un moratoire mais qui reste ( risque?) d’être levé. La pétition a été signée par 8000 personnes et 50 000 bulgares ont demandés d’ajouter leur signature. Ils veulent ouvrir le dialogue avec le Parlement EU, et PETI est le lobbying citoyen.
Mme Théresa Wojda présente la pétition Polonaise. Elle habite près d’un gisement de gaz où doit être fait une injection de CO2 pour l’extraction. Le Psd Polonais ne réponds pas à leurs écrits. Il en ressort clairement que les gens ont peur, même de signer en ligne. Il y a eu des tremblements de terre dans la région de Wikoposka, les Polonais ne veulent pas des gds, elle remercie les experts d’avoir reconnu leurs problêmes.
A Wovitch depuis le mois de mai elle ne boit plus d’eau du robinet. Les deux sœurs Polonaises sont très touchantes, elles nous rappellent qu’elles subissent énormément de pression. Il y aurait des milliers de personnes pour signer les pétitions, mais ils n’osent pas signer pourtant ils ne veulent pas des forages. La meilleure loi du monde ne garantie pas leur sécurité. La loi n’a pas évité l’accident dramatique de Bitouf ( ?) des eaux usées répandues dans l’environnement. Il y a des produits louches qui sont déversés dans les rivières et les fleuves. Pas de contact avec les industriels, pas d’explications, aucune possibilité de se faire aider par les élus qui sont tous pour les gaz de schiste. C’est un véritable appel à l’aide.
Dans la conclusion, elles diront qu’elles demandent à être reçues par le Président du Parlement, elles ont peur et elles voudraient qu’on les aide ! Deux autres pétitions qui viennent de Pologne, lues par la Présidente, demande d’intervenir sur l’article 194, pour mettre un terme à exploitation gds. La deuxième demande l’arrêt immédiat des activités des pétroliers en Pologne. Suit l’analyse du Dr Labelle… Il faut répondre aux inquiétudes des citoyens…
j’ai du m’assoupir, je ne me souviens de rien de bien intéressant pourtant. Et de Mr Savy, qui rappelle que nous parlons de quelque chose de nouveau qu’il faut aborder de manière rationnelle. Il minimise les problèmes et dit que tout est gérable…pas de problèmes environnementaux ni en surface ni en profondeur, le risque est présent mais pas majeur. En conclusion il demande de bien vouloir rejeter ces pétitions.
5/Présentation de la pétition venant de United Kingdom par la pétitionnaire
Qui dit qu’elle représente “La femme de la rue”, et après un exposé intéressant qui tente de tourner en dérision la situation en UK, conclue en disant qu’il faut absolument obtenir au niveau européen un moratoire sur les gaz de schiste pour préserver notre eau et notre santé, et voudrait une réglementation européenne. L’analyse du cabinet Tindall et de l’université de Manchester par le Pfr Kevin Anderson est sans appel : ils se sont contentés de travailler sur le réchauffement climatique, et en comparant les extractions de gaz de schiste avec l’extraction et utilisation du charbon, qui pourtant est la pire des énergies fossiles pour le CO2, et bien le gaz de schiste est encore pire !!!. L’âge d’or du gaz de schiste comme le souhaite les pétroliers n’est certainement pas l’âge d’or de l’humanité.
Ils nous rappellent qu’en 1992 il y avait eu un sommet international qui avait fixé des limitations de rejet de gaz carboné dans l’atmosphère, mais qu’aucun des pays signataires ne les avaient respectés. On a toujours rien fait et pourtant l’urgence est de plus en plus grande. On a 5 ans pour changer l’énergie dans le monde si on veut ne pas entrer dans une situation dangereuse. Il ne faut pas dépasser les 2° C. Le budget est déjà explosé… C’est comme si on fermait les yeux pour traverser une rue à grande circulation. On a 50% de chance de se faire écraser… Chine et Inde disent qu’on ne peut rien faire d’ici 2020, peut-être en 2030… On augmente de 6 % par an, c’est pire qu’au moment de la révolution industrielle. Il nous dit que si l’on ne veut pas dépasser les 2° de réchauffement climatique qui serait fatal à l’humanité, il faudrait réduire de 40% nos émissions de GES d’ici 2015 (trois ans !!!) 70% 2020 et que la courbe devrait arriver à 0 (100% de réduction) en 2035 !!!
En conclusion non aux énergies non conventionnelles et 40% de réduction émission GES avant 2015 …Besoin de technologie à faible émission CO2. Pas de gaz de schiste dans les pays riches.
Risk and assets of exploration of shale gas by Prof. M.Stephenson du British Geological Survey.
Il nous prouve par un graphique des enregistrements sismiques simultanées au moment de la fracturation hydraulique, et les deux graphiques sont identiques, ce qui prouve clairement que fracturation provoque des seisme importants. Il rappelle au député Polonais qui voulait un débat rationnel que c’en était et que cela prouve indiscutablement que la fracturation provoque des tremblements de terre. Pas de pot les députés polonais avaient déjà quitté la salle…
Intervention d’un député vert UK, Mr Taylor, qui dit que les politiques doivent prendre leur responsabilité et qu’ils doivent absolument légiférer pour interdire. Pour lui le gaz de schiste est un très bon gaz qui doit rester sous terre. Il rappelle que le Parlement British vient de prendre des dispositions fiscales pour favoriser l’exploitation des gaz de schiste sur leur territoire, et qu’il lui semblait aberrant que d’un côté de la Manche on pouvait aller chercher ces gaz alors qu’en France c’était interdit ! (donc notre mauvaise loi – car elle est mauvaise puisque incomplète- fait quand même envie voire référence pour nos partenaires européens qui luttent contre gaz de schiste.)
Le président de séance (qui venait de changer car on avait dépassé l’heure prévue) lui a rappelé qu’il ne devait pas faire de déclaration mais que c’était un temps pour poser des questions aux deux experts qui venaient d’exposer leur travail.
Conclusions par la Commission Europénne (environnement et energy) Besoin d’un débat équilibré sur le sujet en Europe, comme aujourd’hui.
Les pétitions réclament un moratoire. 75% des citoyens seraient préoccupés s’il y avait un forage gds dans leur région. Compétence de l’UE, il faut une décision unanime pour changer les choses en UE. Etude conclue qu’il y a des risques environnementaux et problèmes juridiques.
Mette en place une coordination énergie, environnement pour avancer sur le sujet et auront des résultats en 2013. Si des pays veulent exploiter les gds il faut que ce soit dans des conditions acceptables en matière environnementale.
Question de S. Bélier sur une vidéo et la commission dit qu’ils n’ont pas encore pris de décision et qu’ils travaillaient. Mr Efner 1 mn, Cette technique est utilisée sur la planète, il faut un moratoire, les risques ne doivent pas continuer pendant qu’on réfléchit.
Puis j’ai demandé la parole, et le PSd m’a accordé 1 mn (chrono sur votre table et de part et d’autres de la présidence).
Impossible de lire ou évoquer mon texte ( cliquer ici ) qui demandait 5mn.
J’ai donc rappelé avec énergie la position ferme de tous les collectifs de France qui restaient très mobilisés. Le réchauffement climatique est un vrai problème et que nous ne pouvions accepter de traverser la rue en fermant les yeux, et qu’il fallait tout faire pour arrêter cette folie destructrice. J’ai assuré que l’on pouvait compter sur nous pour continuer à nous battre car il s’agissait de nos vies, qu’il nous semblait aberrant d’être encore en train de discuter pour savoir si on devait appeler les pompiers ou non, alors que la maison était en train de brûler.
J’ai assuré qu’il fallait compter sur notre présence et sur notre force. J’aurais dû ajouter que nous allions soutenir nos amis Polonais qui étaient dans une situation terrible, et que nous allions revenir avec d’autres pétitions pour continuer le débat !!!
Mais j’ai dépassé de 4s… Le Psd a alors accordé également 1 mn à un jeune expert Polonais invité par les députés de son pays. Celui-ci avait les résultats d’une étude d’impact sur l’eau et l’environnement qui aurait été fait par un cabinet indépendant et qui certifie que ni en surface ni en profondeur on avait trouvé des traces de pollutions.
Il a dépassé de 15s mais voulait continuer et le Psd lui a coupé la parole en lui disant que c’était terminé. Le Psd de l’agence nationale d’énergie en Roumanie dit qu’il veut déposer un document qui dit leur position. C’est interdit en Roumanie, mais il ne peuvent(?)
Puis il a invité les pétitionnaires à conclure très rapidement : Il y a plus de 7000 forages en Pologne avec FH.
Ce que je retiens essentiellement, c’est l’appel désespéré des deux sœurs Polonaises qui craignent pour leur vie, il y a du méthane dans les fleuves, ils veulent une position éthique, elles sont seules...
La citoyenne UK dit qu’on pourrait aussi bien se jeter du haut d’une falaise, alors s’il vous plait adopter un moratoire.
Danièle Favari conclue en demandant d’élargir la problématique aux autres techniques de fracturation (hélium…) et les nuisances terrestres (camions, pipeline…) et dit qu’il n’y a pas assez de retour d’expérience sur les puits et les tubages.
Sandrine Bélier a obtenu 15 s pour annoncer d’autres pétitions arrivant All, belge et Lux, demander à la commission des pétitions de laisser ouvertes les pétitions présentées aujourd’hui et propose que la Commission PETI pourrait prendre une position, une opinion qu’elle pourrait adresser à la Commission Européenne.
Le Psd a noté cette demande qu’ils l’évoqueraient lors de leur prochaine réunion des coordinateurs.
Ma conclusion finale, c’est qu’il faut utiliser cette fenêtre citoyenne PETI du Parlement Européen.
Si de nouvelles pétitions autour de cette problématique viennent à être régulièrement auditionnées, que la commission continue d’ordonner des études d’expert indépendant des pouvoirs nationaux qui vont éclairer les débats, les parlementaires seront obligés d’inscrire cette question à l’ordre du jour du Parlement.
Attention, exigez un vote tout de suite serait dangereux puisque le Parlement est majoritairement conservateur donc pro gaz et pétrole de schiste.
Je pense que nous devons entendre l’appel désespéré en provenance de Pologne et pourquoi pas lancer une pétition de soutien à tous les Européens des pays de l’Est Européen, qui sont réellement en danger quand ils essayent de s’opposer à leurs gouvernements sur des questions environnementales. D’autre part l’analyse venant de Manchester est imparable. Il faut l’utiliser absolument, les dérèglements climatiques ingérables c’est pour demain. Il n’est plus temps de tergiverser, la vie va devenir très difficile sur terre d’ici quelques années (et je suis peut-être optimiste…) Je reste en contact direct avec Sandrine Bélier et Lise Deshautel son attachée parlementaire pour envisager d’autres pétitions et actions, également avec les administrateurs de cette commission pétitions. Je veux bien me charger de faire le relais, si besoin, des pétitionnaires qui voudraient être reçu par la commission PETI, mais si chacun veut se prendre en main, c’est très bien aussi !!!
Aymeric de Valon Collectif IDF Non pétrole et gaz de schiste
PS : désolé pour les multiples fautes, je ne suis pas très bon en orthographe…
(photos smlm, archive personnelle de mon passage au Parlement Européen, invitée par Sandrine Bélier, Catherine Grèze, José Bové et Michèle Rivasi)
------------------ à noter :
J'ai donc proposé à Aymeric et Sandrine de les rejoindre prochainement au Parlement Européen avec expert géologue pétrolier.
Pour information, Exxon a abandonné la Pologne.
Le PDG de Total abandonne le lobbying pro gaz de schiste en FRANCE.
Stéphanie MLM.
Margerie : Total renonce au lobbying sur le gaz de schiste http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20121012trib000724538/margerie-total-renonce-au-lobbying-sur-le-gaz-de-schiste.html
ou encore : http://www.enerpresse.com/actualites/total-ne-se-mettra-plus-en-avant-sur-le-dossier-gaz-de-schiste.html
Marie-Caroline Lopez | 12/10/2012, 10:06 - 328 mots
Chat échaudé craint l'eau froide. Tirant les leçons des récentes polémiques sur le lobbying de Total en faveur du gaz de schiste, le PDG de la compagnie pétrolière a pris une décision. Il n'est plus question d'être « le fer de lance de l'aventure un peu stupide » qu'est le gaz de schiste en France. À chaque fois que le groupe intervient sur le sujet, le débat s'envenime, soulignait jeudi Christophe de Margerie en clôture des Journées annuelles des hydrocarbures organisées par le GEP-AFTP.
Selon le quotidien Enerpresse dans son édition de vendredi, le patron de la major française a poursuivi : « Nous ne demandons plus rien, c'est aux responsables politiques et gouvernementaux » de savoir quoi faire sur le sujet. Un seul regret pourtant : que lors du « Grenelle III », nom qu'il donne à la conférence environnementale, « on ne se soit pas donné la possibilité de savoir au moins si la France a du gaz de schiste ».
Mais il n'y a pas que la France où poursuivre l'aventure, a souligné Christophe de Margerie en évoquant la Chine. Il a précisé que Total continuera ses travaux en Pologne, malgré deux puits infructueux. Et il n'y a pas, non plus, que le gaz de schiste, a-t-il poursuivi en évoquant les gisements haute pression en offshore).
Et si les Etats-Unis n'étaient plus intéressés par le pétrole du Moyen-Orient
Christophe de Margerie n'a évidemment pas pu s'empêcher de plaider la cause du gaz de schiste devant cette assemblée de "convaincus". Selon les « premières estimations » deTotal, 50 % des ressources futures en gaz viendront du gaz non conventionnel, la proportion étant de 30 % pour le pétrole. Les Américains eux-mêmes ne sont pas encore conscients de la révolution en cours, a-t-il dit, évoquant leur autosuffisance en gaz et leur marche vers une indépendance du pétrole du Moyen-Orient. Les États-Unis seront-ils, dans ce contexte, « toujours autant intéressés à rester les gendarmes » de la région ? s'est-il interrogé.
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Energie et Environnement
Gaz de schiste : la Pologne va investir 12,5 milliards d'euros d'ici à 2020
Les investissements dans le gaz de schiste en Pologne se chiffreront à 50 milliards de zlotys (12,5 milliards d'euros) d'ici à 2020, a annoncé samedi le ministre du Trésor, Mikolaj Budzanowski.
Sur les deux prochaines années, ces investissements vont s'élever à 5 milliards de zlotys (1,2 milliard d'euros). Cette somme comprend un accord de 409 millions d'euros, conclu en juillet par cinq grands groupes polonais du secteur énergétique et minier pour l'exploitation de gisements de gaz de schiste, a précisé le ministre à la presse.
«Compte tenu de la fin en 2022 du contrat gazier russe, nous devons être préparés très concrètement trois ans plus tôt à accroître sensiblement l'exploitation de nos propres gisements de gaz. Ceci requiert des dépenses de la part de l'Etat, mais aussi des investisseurs privés», a-t-il dit.
Des gisements de 1.920 milliards de mètres cube
La Pologne, pays de 38 millions d'habitants, dispose de gisements de gaz de schiste exploitables évalués à 1.920 milliards de mètres cube au maximum, selon un rapport officiel de l'Institut national de géologie (PIG) publié en mars. Selon PIG, ces gisements placeraient la Pologne en 3e position parmi les pays européens riches en gaz, derrière la Norvège et les Pays-Bas. Leur exploitation pourrait lui assurer une indépendance énergétique par rapport à la Russie.
La Pologne consomme environ 14 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont les deux tiers lui sont fournis par la Russie. Selon le gouvernement polonais, l'exploitation commerciale de ces gisements pourrait commencer à partir de 2014.
L'exploitation du gaz de schiste présente, selon des experts, des risques pour l'environnement. La méthode actuelle d'extraction, la fracturation hydraulique, a été interdite en France et en Bulgarie en raison des risques de pollution des nappes phréatiques. La Roumanie a également annoncé un moratoire sur cette méthode.
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http://www.premiercercle.com/index.php?item=event-details&action=registration&ide=158
UNION FRANCAISE DES INDUSTRIES PETROLIERES
MINISTERE DE L'ENERGIE ALGERIE
MEDEF
HESS OIL FRANCE
ORDRE DES AVOCATS DE PARIS
L’ELDORADO NOIR SUR LE BASSIN PARISIEN
ENTRE GAZ ET HUILE DE SCHISTE!
Schiste en Ile-de-France, TOREADOR s’est dite satisfaite du rapport
du gouvernement sur les conditions de l'exploitation des huiles de
schiste du bassin parisien avec une « proposition de diligenter une
phase de test réglementée et supervisée par les autorités ».
Le rapport préliminaire d'experts qui avait été remis à la ministre de
l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et à son collègue de l'Industrie
et de l'Energie, Eric Besson, préconise des travaux de recherche et
tests d'exploration avec un encadrement strict, et l'utilisation des
meilleures technologies disponibles.
1) LE TRIO GAGNANT: BALKANY, TOREADOR et HESS.
Quel rapport entre Julien BALKANY, demi-frère de
PERRET et très proche de Nicolas SARKOZY,
TOREADOR et la société Américaine HESS.
Depuis janvier 2008, Julien Balkany, cofondateur
de Nanes Balkany Partners I LP (le « fonds »)
avec Daryl Nanes, est un fonds spéculatif activiste
qui investit principalement dans les entreprises de
prospection pétrolière et gazière. .
Julien BALKANY précise que « Nanes Balkany a
offert un rendement annuel d’environ 23 pour
cent, tandis que les fonds spéculatifs ont en
moyenne affiché des pertes record de 19 pour
cent. Nanes Balkany Partners a progressé
d’environ 48 % net de frais en 2009, et affichait
une croissance d’environ 43 % net de frais au 30
novembre 2010 ».
Julien Balkany déclare : «j’ai toujours envisagé l’Europe pour la prochaine étape de ma carrière ».
Sur 2010, J-L Borloo a signé des autorisations d’exploration en vue de découvrir des gisements de
gaz de schistes sur de très grandes surfaces en France, octroyant 17 permis d’exploitation de gaz de
schiste.
Le 21.12.10 Julien Balkany, s’est séparé du fond pour rejoindre dans la foulée TOREADOR
RESOURCES (Société de DALLAS, TEXAS) en qualité de Vice-Président.
Il est à noter que, sous l’impulsion de Julien BALKANY, le siège social de TOREADOR a été transféré
à Paris au 9 rue SCRIBE 75009. (Société détenue à 50 % par une société Américaine : MADISON
PETROLEUM).PETROLEUM)
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