Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

Les écoles du LOT : mobilisation

L'éducation est la clef d'un autre projet de société alternatif au libéralisme destructeur. Nos enfants ne seraient donc pas rentables, nos fonctionnaires non plus... des hôpitaux avec fermeture des maternités, aux écoles en passant par le service public du rail, les postes de gendarmeries, les impôts... NOUS ne sommes plus que des marchandises à l'ère du jetable consumériste. Jetons donc, à notre tour la "logique" de la mort de nos territoires, celle des actionnaires et de la privatisation des biens et du vivant !
 Quand le profit de quelques-uns et l'intérêt privé se substituent à l'intérêt général et supérieur, nous avons le devoir de protéger nos droits élémentaires.
Nous avons la légitimité du droit de vivre dignement dans les espaces ruraux que nous avons, pour la plupart, choisis. Ces espaces ruraux ne sont pas seulement le terrain de jeu favori des privilégiés deux mois par an. Nous ne sommes pas seulement un parc d'attraction, où le savoir vivre est vendeur. Ce savoir vivre est NOTRE façon de vivre au quotidien et doit le rester, voire être développé et partagé. Nous ne sommes pas seulement des succédanés bucoliques d'un autre temps. Nous sommes l'avenir. Nous sommes les exilés du monde consumériste. Nous avons fait le choix de l'exode urbain sous l'occupation des multinationales, des profits, et de l'absurde.
 L'âme de notre territoire n'est pas à vendre et l'avenir de nos enfants n'est pas en solde.

Stéphanie.

info : le gouvernement supprime 28 postes d'enseignants de primaire et maternelle dans le Lot, dont 13 postes d'enseignants spécialisés du RASED qui aident les élèves qui rencontrent des difficultés, dont les 3 postes de Cajarc
10 postes dans les lycées professionnels
12 postes dans les collèges

dans le primaire, 10 classes doivent fermer.
4 postes d'animateurs de langues, 22 postes de maîtres spécialisés.
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L'ECOLE PUBLIQUE COMPTE SUR VOTRE PRESENCE



Bonjour  La mobilisation ne faiblit pas face aux mesures de carte scolaires aujourd'hui connues de tous. L'Ecole publique a besoin  de tous et des élus.

RAPPEL : MANIFESTATION A L'APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES DU LOT,

DE LA FCPE, DE L'OCCE et DE LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT

POUR DEFENDRE L'ECOLE PUBLIQUE

Toutes les écoles menacées par une fermeture ainsi que celles qui ont été épargnées cette année doivent être mobilisées.

Même si actuellement les projecteurs sont sur la situation du 1er degré,  le second degré n'est pas épargné ( moins 12 postes dans les collèges et moins 10 postes dans les lycées professionnels ).

C'est bien toute la communauté éducative qui doit être dans la rue samedi matin.


Les élus ( maires, conseillers généraux et députés ) ont été sollicités.

N'attendons pas les élections présidentielles pour dire non à la politique éducative actuelle.

RENDEZ VOUS SAMEDI 4 FEVRIER A CAHORS Place de Gaulle à partir de 10h30.

( la manifestation ira jusque sur la parvis de la mairie où une votation citoyenne et la signature d'une pétition sera organisée )


NOTRE MOBILISATION NE DOIT PAS ETRE LIMITEE PAR LE FROID !

( sortons les pulls, les bonnets, les gants : notre école le vaut bien !! )

Nous comptons sur vous !

Cordialement

Christine LAVERDET

Et l'équipe du SE-UNSA


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Carte scolaire : la mobilisation

éducation

Les syndicats vont multiplier les actions ces prochains jours./Photo DDM, Marc Salvet.
Les syndicats vont multiplier les actions ces prochains jours./Photo DDM, Marc Salvet.
Les syndicats vont multiplier les actions ces prochains jours./Photo DDM, Marc Salvet.

Syndicats et élus se mobilisent pour contester les mesures prises par l'Etat concernant la future carte scolaire du Lot. 28 suppressions de postes sont annoncées. Un record depuis 1977. Cahors, l'ouest du Lot et le Quercy Blanc sont touchés.

Du jamais vu. De mémoire de syndicaliste chevronné, il faudrait remonter à l'année 1977 pour retrouver la trace d'un tel projet carte scolaire dans le Lot. Réunis hier, à la mairie de Cahors, les représentants de différents syndicats (SE UNSA, CGT éduc-action, Sgen-CFDT, SNUIpp-FSU) ont lancé la mobilisation générale pour tenter de sauver ce qui peut l'être. Plusieurs rendez-vous sont prévus ces prochains jours (lire notre encadré). Car l'heure est grave pour le département. 28 suppressions de postes (dont dix devant la classe) sont programmées dans le premier degré (maternelle et primaire). Dix autres postes pourraient sauter dans les lycées professionnels, douze dans les collèges. La réflexion s'appuie sur un constat factuel que ne renient pas les syndicats : les effectifs d'élèves vont baisser de 200 à la prochaine rentrée dans le premier degré : « L'État ne tient pas compte de la spécificité d'un département rural comme le Lot, regrette Christine Laverdet, du SE-Unsa. Les restructurations ont été faites. Là nous sommes au bout, à l'os ».

La réponse de l'Etat à cette baisse des effectifs ne passe pas : « Si autant de classe ferment, on va se retrouver avec des classes à plusieurs niveaux surchargées, notent les syndicats unanimes. Ensuite, on tape sur les invisibles, les RASED (Réseaux d'aides spécialisées pour élèves en difficulté.). Or ce sont eux qui s'occupent des enfants les plus en difficulté. Comment va-t-on faire sans eux ? Cette carte scolaire est un gâchis ». Reste désormais à savoir comment la lutte va s'organiser sur le terrain. A Latronquière, les parents d'élèves ont déjà fait preuve d'imagination (lire notre édition de lundi), ce qui a étonné l'inspecteur d'académie : « J'ai reçu les élus de Latronquière, Gorses, Saint-Cirgues et Lauresse et je leur ai bien dit qu'il n'y aurait pas de fermeture », nous indiquait hier Jean-Michel Fessenmeyer, l'inspecteur d'académie du Lot. D'autres élus souhaitent appuyer la démarche des syndicats. Comme Marie Piqué, adjointe au maire (PC) de Cahors, chargée des affaires scolaires. Cahors pourrait perdre deux postes dans la nouvelle carte scolaire : « Les mairies font de plus en plus d'efforts d'investissements pour rénover les écoles et le gouvernement nous impose une logique comptable. Nous nous battrons aux côtés des syndicats ».

Ils pourraient perdre un poste

Cahors : Groupe Nord et Lacapelle

Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Pern-L'Hospitalet

RPI Cardaillac-Fons

RPI Crayssac- Caillac.

RPI Duravel-Touzac-Vire sur Lot.

Un poste à Souillac. Un poste à Gourdon (Daniel Roques) Un poste à Bretenoux (maternelle) Un poste à Sousceyrac (maternelle). DeuxCréations de poste envisagées : Croix de Fer (Cahors), une Clis à Prayssac.


CTDP, CDen et Manifestations…

Les prochaines journées jusqu'aux vacances d'hiver le 10 février, seront marquées par plusieurs rendez-vous.

Hier soir, une réunion avait lieu en maire de Cahors.

Ce midi, devant l'IUFM de Cahors, action contre la fermeture des RASED

Jeudi matin, réunion du comité technique départemental paritaire (CTDP) qui réunit l'Inspecteur d'académie et les syndicats.

Le samedi 4 février, à partir de 10 h 30, manifestations dans les rues de Cahors, avec votation citoyenne et « signature d'une pétition en faveur d'une école publique de qualité ».

Le 9 février, inspecteur d'académie, syndicats mais aussi les représentants des élus et des parents d'élèves participeront au Conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) qui entérinera la carte scolaire applicable dès la rentrée du mois de septembre 2012.


Le chiffre : 10

suppresions > de classes envisagées. Il s'agit des classes avec des enseignants «devant élèves», c'est à dire des postes fixes.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269367-carte-scolaire-la-mobilisation.html

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Latronquière. Des parents nus pour sauver leurs écoles

latronquière

Les parents souhaitent conserver plus que la plaque signalétique du village./DDM, x
Les parents souhaitent conserver plus que la plaque signalétique du village./DDM, x
Les parents souhaitent conserver plus que la plaque signalétique du village./DDM, x

La mobilisation des parents et des élus du canton de Latronquière ne faiblit pas afin de sauver leurs écoles. Samedi matin, un rassemblement a montré leur détermination. Plusieurs parents, dont un élu local, se sont deshabillés pour tirer la sonnette d'alarme quant aux conséquences d'une fermeture d'école sur un territoire rural.

Samedi 21 janvier, les parents d'élèves des RPI Lauresses-Saint-Cirgues, Latronquière-Gorses et de l'école maternelle avaient convié la population et les élus à un grand rassemblement à Latronquière pour manifester contre la fermeture d'un poste à l'école maternelle. La pluie n'avait pas découragé les nombreux parents et élus, près de 300 personnes, qui avaient rempli les deux grands chapiteaux dressés pour l'occasion. Un buffet bien achalandé leur été offert. Tout le monde put apprécier l'organisation de ce rassemblement au cours duquel des parents et un élu se sont symboliquement déshabillés pour protester contre le recul des services publics en zone rurale…

Après un rapide historique des faits et actions menées jusqu'à ce jour, la représentante des parents s'exprima en leur nom : « Il faut que nos gouvernements prennent en compte les contraintes propres à nos territoires. Ici, ce ne sont pas les chiffres qui doivent parler mais les routes sinueuses, étroites et dangereuses, le temps pour se rendre à l'école, la neige, le verglas… Nous sommes tous réunis aujourd'hui pour défendre nos écoles, parce que derrière cette suppression de classe annoncée et programmée à court terme ce sont des emplois qui sont directement menacés : ATSEM, surveillante, garde périscolaire, cantinière et bien d'autres encore. En milieu rural bien plus qu'en ville, les écoles de la maternelle jusqu'au collège inclus sont les maillons d'une même chaîne. Supprimer un poste impacte l'ensemble de la chaîne et peut conduire de fait à condamner le collège »…

« Les écoles sont un rempart à la désertification »

Un territoire pour être attractif, faire venir et rester de nouveaux habitants doit avoir ses écoles, son collège. Que devenons-nous si nous nous laissons dépouiller de nos services publics ? Les écoles sont un rempart à la désertification, nous devons tout mettre en œuvre pour les conserver. La manifestation d'aujourd'hui n'est qu'une étape dans la mobilisation des habitants de ce canton pour défendre toutes ses écoles et son collège. D'autres actions seront envisagées… ».

Les élus Jean Claude Calméjane (conseiller général), Vincent Labarthe (vice-président de la Région), Jean Launay (député et membre de l'ANEM) prirent la parole pour s'associer à cette action et pour rappeler les difficultés du monde rural et très rural et rappeler que le secteur est en zone de montagne et que les décideurs se doivent d'en tenir compte. En signe de solidarité, tous les commerçants de la localité avaient baissé le rideau pendant cette manifestation et les diverses associations du canton avaient manifesté leur soutien par de nombreuses pancartes.


Les actions vont se poursuivre

La mobilisation reste plus que jamais déterminée. Après le rassemblement, les responsables des parents et les élus se sont retrouvés dans une salle pour déterminer les actions futures.

Dans un premier temps, pendant trois semaines, une occupation tournante allégée des classes (deux demi-journées par semaine) commencera aujourd'hui lundi.

Des réunions auront lieu chaque samedi matin pour faire le point et décider d'éventuelles nouvelles actions.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/23/1267509-latronquiere-des-parents-nus-pour-sauver-leurs-ecoles.html



03/02/2012
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