meeting de montauban, vidéos, dany voit rouge à la commission européenne!
8/8 Gérard Onesta meeting Montauban
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7/8 Dany Cohn Bendit meeting Montauban
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http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/04/769669-En-famille-hier-au-marche-gare.html
Cohn-Bendit voit rouge au Parlement Européen.
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Barroso veut imposer la culture des OGM dans l'UE, Bruxelles dément
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gdodv-7LriBplGv9bw9Qu47Xqx2A
BRUXELLES — Le président de la Commission européenne José Manuel
Barroso veut relancer le processus d'autorisation de la culture de
deux OGM controversés très vite après la prise de fonction de sa
nouvelle équipe la semaine prochaine, ont assuré à l'AFP plusieurs
sources européennes.
Mais la Commission a démenti cette assertion.
"L'autorisation de la culture du maïs MON 810 et de la pomme de terre
Amflora est une de ses priorités", a confié une source au sein de
l'exécutif bruxellois sous couvert de l'anonymat.
"Il veut aller vite pour se débarrasser de ce problème qui lui a
pourri son premier mandat", a confirmé un responsable européen.
"Le président Barroso n'a aucune intention d'imposer la culture des
OGM", a affirmé lundi soir à l'AFP sa porte-parole Pia Ahrenkilde
Hansen.
"Aucune décision n'a été prise concernant ces deux produits", a-t-elle
assuré.
"Aucune date précise n'a été fixée pour le moment", a pour sa part
précisé la représentation de la Commission en France dans une mise au
point à l'AFP.
Monsanto attend le renouvellement de l'autorisation pour la culture du
MON 810, seul OGM cultivé à ce jour dans l'UE, et BASF bataille pour
sa pomme de terre.
D'énormes intérêts financiers sont en jeu. BASF estime entre 30 et 40
millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora, si sa culture
est autorisée.
"Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations
commerciales", a souligné un responsable européen.
"Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne
présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des
possibles conséquences à long terme sur l'environnement", a déploré la
source au sein de la Commission.
Le départ de Stavros Dimas, commissaire à l'Environnement opposé à la
culture des OGM, facilite la tâche à M. Barroso.
Mais José Manuel Barroso doit tenir compte des réticences des Etats.
Six pays, dont la France et l'Allemagne, ont interdit la culture du
MON 810 et onze Etats ont demandé à pouvoir interdire toutes les
cultures d'OGM.
"Il devrait être possible de combiner un système d'autorisation
communautaire, basé sur la science, avec la liberté pour les Etats
membres de décider s'ils veulent ou non cultiver des OGM sur leur
territoire", a-t-il indiqué en septembre dernier.
M. Barroso a subi un revers politique l'an dernier lorsque 22 pays ont
voté contre sa demande de faire lever les interdictions, et les
gouvernements européens sont aujourd'hui très réticents à autoriser
les produits OGM en raison de l'opposition de leur opinion, inquiète
de leur possible toxicité.
Jusqu'à présent, aucune majorité n'a été trouvée et une réflexion est
engagée pour différencier autorisations de culture et de
commercialisation.
Le ministre italien de l'Agriculture, Luca Zaia, sera difficile à
convaincre. Car les grandes manoeuvres ont commencé en Italie, où le
Conseil d'Etat, saisi par des agriculteurs pro-OGM, a demandé
d'autoriser leur culture.
"Nous nous y opposerons", a-t-il annoncé, soulignant que "le monde
scientifique était divisé sur les OGM".
La culture du MON 810 présente "plus d'inconvénients que d'avantages",
a ainsi estimé fin décembre le Haut conseil des Biotechnologies en
France.
L'Amflora contient en effet un gène marqueur de résistance aux
antibiotiques. Le MON 810 contient pour sa part une molécule
insecticide.
La Commission fonde son action sur les avis de l'EFSA, l'agence
européenne de sécurité des aliments (AESA en français), qui assure que
le MON 810 et la pomme de terre Amflora ne posent aucun problème pour
la santé.
Mais l'institution est aujourd'hui au coeur d'une polémique après
l'embauche de Suzy Renkens, son ancienne directrice du département
OGM, par le groupe agroalimentaire suisse Syngenta.
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José Manuel Barroso déterminé à relancer la culture d’OGM en Europe
09 Février 2010 Par Sebastien Portal
http://www.mediapart.fr/club/blog/sebastien-portal/090210/ue-jose-manuel-barroso-determine-relancer-la-culture-d-ogm
La récente polémique dans laquelle est actuellement embarquée M.
Barroso (voir article précédent qui révélait l'affaire) ne l'empêche
pas pour autant de s'agiter, notamment sur le sujet des OGM.
Car tel semble être actuellement le cas pour le chef de la Commission
de Bruxelles qui, avant même l'entrée en scène de sa nouvelle équipe
la semaine prochaine, est déjà prêt à relancer en coulisses le
processus d'autorisation de culture de deux semences transgéniques. «
L'autorisation de la culture du maïs MON810 et de la pomme de terre
Amflora est une de ses priorités » confie une source anonyme que l'AFP
a interrogée au sein de l'exécutif bruxellois. « Nous nous y
opposerons » annonce avec fermeté le ministre italien de l'agriculture
Luca Zaia. Officiellement, la Commission Européenne précise par la
voix de sa porte-parole que rien n'est déjà arrêté quant aux plans de
Bruxelles dans ce dossier au combien délicat : « (...) le programme de
travail est encore en cours d'élaboration (...) Le président Barroso
n'a aucune intention d'imposer la culture des OGM », indique Pia
Ahrenkilde-Hansen, à un peu plus d'une semaine de la toute première
réunion (prévue le 17 février) de la nouvelle Commission qui
d'ailleurs a été approuvée par les eurodéputés aujourd'hui, mardi 9
février 2010. Et pourtant, compte tenu des levées de boucliers et
autres « mutineries » de certains pays ces deux dernières années face
à José Manuel Barroso, on voit mal comment les débats pourraient se
dérouler sans méfiance ni hostilité de part et d'autre : le bras de
fer musclé pourrait donc bien reprendre comme avant l'annonce de la
candidature du Portugais à sa propre réélection...
Barroso ou la stricte application de la libre-concurrence
Car pour M. Barroso, ce qui compte avant tout c'est que les règles de
la libre-concurrence soient totalement appliquées quoi qu'il arrive,
OGM ou pas OGM. « Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de
relations commerciales », souligne la source de l'AFP, toujours sous
couvert d'anonymat. « Il se fonde sur les avis scientifiques qui
disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne
se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur
l'environnement » déplore ce responsable au sein de la Commission. En
effet, les études qui alertent de dangers sanitaires et
environnementaux potentiels sont systématiquement ignorées par la
Commission. De nombreuses associations écologistes, relayées par des
politiques, dénoncent régulièrement sa «confiance aveugle » dans les
expertises de l'AESA, l'autorité chargée d'évaluer les risques
sanitaires liés aux applications des plantes transgéniques, et qui a
ce jour, n'a délivré que des avis positifs. Ainsi, suite au départ de
l'ancien commissaire à l'Environnement, le Grec Stavros Dimas, décrit
par les analystes comme étant opposé à la culture des OGM, le
président de la Commission Européenne semble ne pas être disposé à
subir les mêmes déboires qui ont émaillés son premier mandat. Et afin
de mieux gérer ce dossier, il compte notamment mettre à contribution
le Maltais John Dalli, futur commissaire à la Santé et à la Protection
des Consommateurs, ainsi que le prochain commissaire à l'Agriculture,
le Roumain Dacian Ciolos, qui l'épaulerons dans sa tentative de
reprise en main du sujet. A l'occasion de leurs auditions par les
députés européens début janvier, John Dalli a souligné l'importance de
« l'indépendance » des experts scientifiques et des agences en charge
du dossier. Il a également promis de se pencher sur la question de
l'étiquetage des produits utilisant des OGM. Quant à Dacian Ciolos, il
a estimé que « l'avis des scientifiques » était « très important
» (...) Mais il faut aussi voir si les producteurs arrivent à
convaincre les consommateurs ». Quoi qu'il en soit, M. Barroso « veut
aller plus vite pour se débarrasser de ce problème qui lui a pourri
son premier mandat », précise le responsable européen dont l'AFP a
recueilli les propos sur les intentions du Président de la Commission
de Bruxelles.
OGM : plusieurs pays se dressent contre les choix de Barroso
Il est vrai que jusqu'à présent pour José Manuel Barroso, le dossier
des OGM s'apparente au petit caillou coincé dans la chaussure ou si
vous voulez, au sparadrap qui empoisonne l'existence du célèbre
Capitaine Haddock : ça enquiquine, ça colle, provoquant ainsi des
gesticulations désordonnées pour le faire partir, jusqu'au moment où
l'on se rend compte que le petit caillou ou le sparadrap est toujours-
là: impossible de s'en débarrasser... Lors des 24 derniers mois de son
premier mandat, celui qui a fait des pieds et des mains pour être
reconduit à la tête de la Commission Européenne s'est vu attaqué par
une fronde de pays dont l'opinion publique est majoritairement hostile
aux produits alimentaires issus du génie génétique. Ainsi, dès lors
que ses velléités d'ouvrir davantage l'Union Européenne à la culture
des plantes génétiquement modifiées se sont exprimées au grand jour,
il s'est pris les foudres répétées de certains Etats membres, et
notamment de la France. En 2009, il a subi un revers politique sérieux
lorsque 22 pays ont rejeté sa demande de faire lever les interdictions
de culture de plantes transgéniques. Aujourd'hui, six pays
(l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Autriche, la Hongrie ainsi que le
Luxembourg) interdisent toujours la culture du MON810 qui reste le
seul OGM autorisé à la culture sur le sol de l'Union (108.000 hectares
actuellement). Aussi, onze Etats (Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce,
Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas et Slovénie)
réclament par ailleurs le droit d'interdire de leur propre chef toute
culture génétiquement modifiée sur leur territoire. Le gouvernement
bulgare vient même d'entamer une procédure d'amendement de sa loi sur
les OGM pour interdire ce type de culture sur son sol pour une durée
de cinq ans, sans demander l'avis de Bruxelles. De son côté, la
France, qui a notifiée à la Commission la clause de sauvegarde pour
imposer un moratoire sur la culture du MON810 en février 2008, n'a pas
signé cette demande mais la soutient « si elle consiste à refuser la
culture » précisait Chantal Jouanno en juin dernier à Luxembourg. Car
cette nationalisation des autorisations « comporte des ambiguïtés »
indiquait la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, en marge d'une réunion
avec ses homologues de l'UE. « Nous la soutenons si cela ne dérape
pas. Or la subsidiarité peut être à double sens », car selon Mme
Jouanno, elle « signifie que chaque pays puisse choisir ce qui se fait
sur son territoire. Si cela consiste à refuser les cultures, nous
disons oui. Mais si cela permet d'alléger les procédures pour
faciliter les cultures, nous disons non », poursuivait-elle. Et les
craintes exprimées par Chantal Jouanno semblent justifiées car
aujourd'hui, des Etats européens (Autriche et Pays-Bas en tête) font
des propositions pour accélérer la procédure d'autorisation ou non des
OGM. Elles sont actuellement étudiées par la Commission Européenne.
Mais compte tenu du clivage qui oppose les deux camps, il y a un
risque de créer un marché à double niveau au sein de l'Union, si
effectivement les Etats membres sont autorisés à faire comme bon leur
semble, en la matière. Ainsi, selon Garlich von Essen, de
l'association européenne pour la protection des cultures (qui
rassemble un groupe d'industriels européens), cette situation «
pourrait constituer un mauvais précédent pour les politiques du marché
intérieur ». Et il ajoute : « Soudainement, on a des produits qui sont
considérés comme sûrs dans toute l'Union Européenne, tout en étant
interdits dans certains pays (...) sans aucun autre protocole que des
considération politiques ». Quoi qu'il en soit, un tel scenario
pourrait être envisagé après seulement un très long processus dans
lequel le Parlement Européen aura son mot à dire. Mais à ce jour, le
blocage semble le scenario le plus probable dans les prochains mois,
puisque les doutes sur l'innocuité des OGM alimentaires ne sont
toujours pas levés, et les avis scientifiques divergent régulièrement
sur cette question.
MON810 / Amflora : des enjeux stratégiques et financiers considérables
Pour l'Américain Monsanto, qui a conçu le maïs MON810 et qui a
récemment lancé avec la société Dow le SmartStax (une technologie
génétique déjà appliquée à un maïs qui compte pas moins de huit
transgènes...), l'enjeu est de taille et les semaines à venir
pourraient être déterminantes. Car suite à l'obtention de son
autorisation de culture sur le sol de l'UE il y a dix ans, il doit
faire l'objet d'une réévaluation. Ainsi, si l'AESA donne un avis
positif et renouvelle pour dix ans l'autorisation de mise sur le
marché du MON810, la France ne pourra plus invoquer la clause de
sauvegarde. En effet, selon son article 1, celle-ci n'est valide que «
jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la demande de remise sur le marché
». En décembre 2009 en France, le Comité économique, éthique et social
du Haut conseil des biotechnologies (HCB), dont le rôle est d'éclairer
le gouvernement sur ces questions, estimait (par 14 voix contre 11)
que sa culture présentait plus d'inconvénients que d'avantages. Mais
quelques semaines plus tard, son Comité scientifique indiquait qu'il
était sans dangers, en réponse aux conclusions d'une étude menée par
l'équipe du Pr. Gilles-Eric Séralini, de l'Université de Caen, publiée
en fin d'année 2009. L'avis indique que cette étude « n'apporte aucun
élément scientifique recevable susceptible d'imputer aux trois OGM ré-
analysés une quelconque toxicité hématologique, hépatique ou rénale ».
Pourtant, les données brutes des essais qui ont ensuite été utilisées
pour homologuer trois maïs OGM de Monsanto indiquent des faits
inquiétants, selon les scientifiques qui les ont analysées pendant
plusieurs années. Ils concluent à la dangerosité des trois maïs
testés : l'un est résistant à un herbicide (NK603), les deux autres
produisent une protéine insecticide (MON810 et MON863). Tous les trois
sont présents dans les produits alimentaires consommés en Europe, et
selon l'étude, les rats nourris à ces plantes pendant 90 jours
montrent notamment des dysfonctionnements au niveau des reins et du
foie, les organes qui généralement réagissent à une intoxication
alimentaire chimique.
Quant à BASF, il vient d'obtenir l'autorisation de commercialisation
de son premier OGM au Brésil à partir de 2011. Il s'agit d'un soja
résistant aux herbicides. Pour sa pomme de terre Amflora, qui attend
depuis 14 ans une autorisation de culture en Europe, les enjeux
financiers sont considérables. Selon le groupe agro-chimique Allemand,
son autorisation pourrait générer jusqu'à 40 millions d'euros de
revenus par an. Ce légume transgénique n'est pas destiné à la
consommation mais à la production industrielle de fécule de pomme de
terre, utilisée dans l'industrie du papier, du textile et des
adhésifs. Les craintes concernant Amflora viennent notamment du fait
que cette pomme de terre contient un gène marqueur de résistance à un
antibiotique appelé kanamycine. Pour ses défenseurs, cela ne pose pas
de problèmes dans la mesure où cet antibiotique n'a pas d'importance
médicale, que le transfert de la résistance des plantes OGM à des
bactéries est fortement improbable, que le gène concerné est déjà
largement présent dans l'environnement et chez la plupart des
bactéries intestinales, et qu'enfin la résistance à la kanamycine est
omniprésente dans la nature. Mais pour ses détracteurs, des versions
mutées de la kanamycine peuvent conférer la résistance à un autre
antibiotique très utilisé en médecine (amikacine, utilisé notamment en
cas d'infections broncho-pulmonaires et de méningites). Un problème
non-négligeable quand on sait que les bactéries résistantes aux
antibiotiques ne cessent de proliférer.
« Wait and see... » serait donc l'expression appropriée, puisque José
Manuel Barroso reste pour le moment silencieux sur ces sujets. Il ne
s'est d'ailleurs pas encore expliqué sur le cas de Suzy Renckens,
l'ancienne coordinatrice du Panel OGM de l'AESA, qui s'est retrouvée
en 2008 à un poste stratégique au sein du groupe suisse Syngenta, l'un
des principaux concurrents de Monsanto, quelques semaines seulement
après avoir quitté son poste de fonctionnaire européen...
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Barroso va-t-il réhabiliter le MON 810 et l’Amflora ?
09/02/2010 17:15
Par Jean-Charles BATENBAUM
http://www.actualites-news-environnement.com/22864-Barroso-rehabilite-MON810-Amflora.html
Après les rumeurs sur l’éventuelle volonté du Président de la
Commission José Manuel Barroso de relancer, très rapidement, le
processus d'autorisation de la culture du Mais OGM Mon 810 (Monsanto)
et de la pomme de terre génétiquement modifiés Amflora (BASF), les
Députés d'Europe Ecologie Sandrine Bélier, membre de la Commission
Environnement du parlement européen et José Bové, vice Président de
la Commission Agriculture, s’inquiètent de voir resurgir la
problématique de la commercialisation de ces OGM.
La Porte-Parole du Président de la Commission européenne a démenti
toute ambition d'imposition de la culture de ces deux OGM en Europe.
Pourtant, l'Agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA)
rendait un avis favorable à la réhabilitation du maïs MON810, il y a
quelques mois, précisant que les études réalisées autour de cet OGM ne
justifiaient pas son retrait. Cet avis ne prend ainsi, pas en compte
les graves impacts sanitaires et environnementaux du MON810.
La Porte-Parole du Président de la Commission européenne a démenti
toute ambition d'imposition de la culture de ces deux OGM en Europe
« Il n'y a pas de fumée sans feu. Lorsque j'ai pointé du doigt cette
lacune en commission en octobre dernier, Madame Geslain-Lanéelle,
Directrice exécutrice de l'EFSA, avait alors préféré contourner le
problème et éviter de répondre précisemment », explique Sandrine
Bélier, dans un communiqué de presse.
De son coté, José Bové estime que le Président de la Commission ne
peut pas se montrer si ouvertement aux ordres des intérêts privés des
multinationales. Pour l’écologiste, la Commission doit répondre
concrètement aux demandes très claires du Conseil Environnement du 4
décembre 2008 prise à l'unanimité des 27 pays de l'Union en
particulier sur l'évaluation des impacts socio-économiques des OGM. «
il s’agit d’un enjeu de démocratie pour l'avenir de l'agriculture et
de l'alimentation en Europe », conclut Mr Bové.
Le maïs MON810 est un OGM de la firme américaine Monsanto, capable de
résister à des insectes ravageurs (pyrale du maïs, lépidoptère) par la
sécrétion d'un insecticide.
La souche de maïs MON810 qui résiste aux insectes diffère de sa souche
mère par l'ajout d'un seul gène, le cryIA(b) et de la protéine
antiparasitaire, CryIA(b), exprimée par le gène en question.
La protéine introduite est exprimée dans tous les tissus végétaux et
pendant toute la durée du végétal. Les taux de protéine exprimée se
sont établis en moyenne à 0,31 et 4,15 g/g de tissu frais dans la
graine et le végétal au complet respectivement.
En France, sa culture a été suspendue le 11 janvier 2008 suite à
l’activation par le gouvernement français de la clause de sauvegarde.
Pour sa part, l’Amflora est une variété de pomme de terre féculière
transgénique créée par la société BASF Plant Science, filiale du
groupe chimique allemand BASF. Cette variété a été conçue comme une
ressource renouvelable pour la production industrielle de fécule de
pomme de terre. En 2008 et et 2009, des cultures expérimentales se
sont déroulées dans plusieurs pays européens comme la Suède, la
République tchèque et l'Angleterre pour un total de 20 hectares.
Il y a eu des débats publics, car Amflora contient un gène marqueur de
résistance (nptII), qui est connu comme un gène de résistance à un
antibiotique médical, la kanamycine. En vertu de la règlementation
européenne, la commercialisation de plantes génétiquement modifiées ne
peut être autorisée que si elles ne comportent pas de gènes de
résistance à des antibiotiques ayant une importance médicale. La
Commission européenne a donc décidé en mars 2007 de demander à
l'Agence européenne des médicaments (EMEA) un avis consultatif sur les
risques de résistance à la kanamycine.
En 2009, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a
publié un avis scientifique sur le gène re-nptII, présent chez
'Amflora' mais aussi dans d'autres OGM. L'EFSA a déjà évalué dans le
passé l'utilisation de ce gène et a confirmé à plusieurs reprises que
ledit gène est sûr et que des études scientifiques supplémentaires
n'étaient pas nécessaires.
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Économie 09/02/2010 à 00h00 OGM : Barroso cultive le compromis
Par JULIE MAJERCZAK
http://www.liberation.fr/economie/0101618200-ogm-barroso-cultive-le-compromis
Le maïs MON 810 est de retour ! Alors que la nouvelle équipe du
président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, doit être
investie aujourd’hui par le Parlement européen, l’OGM controversé de
la firme américaine Monsanto refait parler de lui. Les Etats membres
sont en effet sur le qui-vive. Il s’agit du seul OGM qui peut être
cultivé (à des fins commerciales) au sein de l’UE. Mais six pays, dont
la France et l’Allemagne, l’ont interdit sur leur territoire en
faisant jouer la clause de sauvegarde. Et ils craignent que le
président de la Commission ne cherche à passer en force.
Le géant des biotechnologies est en effet à bout de patience. Il
attend le renouvellement de son autorisation qui a pris un énorme
retard. Valable dix ans, elle remonte à 1998. Barroso ne peut pas
rester inactif. Il n’a d’ailleurs jamais caché être favorable aux OGM.
De plus, l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (Efsa) a
déjà donné son feu vert scientifique fin juin. On voit donc mal la
Commission désavouer ses experts, même s’ils sont contestés à
l’extérieur. Barroso ne devrait pas non plus avoir de mal à convaincre
sa nouvelle équipe. D’autant que Stavros Dimas, le commissaire à
l’Environnement chargé du dossier et opposé aux OGM, n’est plus là.
Barroso a d’ailleurs choisi de confier les biotechs au commissaire
chargé de la santé, le Maltais John Dalli.
Mais comment faire passer la pilule du côté des Etats récalcitrants ?
Juridiquement, la Commission peut passer outre les opposants s’ils ne
forment pas une majorité qualifiée. Ce qui très probable. Mais
politiquement, prendra-t-elle ce risque ? L’entourage de Barroso est
en pleine réflexion. «Il cherche une solution pour réautoriser le MON
810 sans l’imposer aux Etats qui ne veulent pas de cette culture»,
note une source européenne. Il pourrait prendre l’engagement de ne pas
demander la levée des clauses de sauvegarde nationale. Théoriquement,
clause de sauvegarde et renouvellement de l’autorisation du MON 810
sont deux dossiers distincts. Sauf pour la France. Dans son article 1,
le texte précise que la clause n’est valide que «jusqu’à ce qu’il ait
été statué sur la demande de remise sur le marché de cet organisme».
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