Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

Table ronde de la bio lotoise : en avant !

En rouge, quelques acteurs du territoire filmés pour mon documentaire en cours de "Du coq à l'âme"... qui compte un nouveau parrain à son comité de soutien : Monsieur le Député du Lot, Jean Launay. Voir le site du film. www.ducoqalame.fr.

Le film a du retard par manque de financement et aléas.

Merci aux souscripteurs de patienter...et bienvenu aux sponsors entreprises éthiques, mécènes et donateurs : le chemin n'est pas facile !


l'esprit de "du coq à l' âme" clip d'appel n°2 par babkicoule

Ceci n'est ni la bande annonce, ni le contenu du documentaire...juste un appel et l'esprit de tournage.



Table ronde de la bio lotoise

 

Comme convenu lors de notre première rencontre, le 14 juin dernier à Seniergues, vous trouverez ci-dessous le compte rendu de cette réunion, précédé de l'article publié dans le n°56 du Lot en Action qui en fait la synthèse.

 

Nous tenons à vous remercier pour votre participation. Cette première réunion a permis de réunir des acteurs tels que des institutionnels, des élus, des producteurs, des distributeurs et des citoyens et de mettre en avant l'intérêt d'une animation citoyenne sur la thématique du rapprochement de l'offre et de la demande, en privilégiant les circuit courts, locaux et si possible bio.

 

Nous vous proposons de nous retrouver dès la rentrée pour travailler ensemble à la préparation de ces tables rondes, en créant quatre collèges :

 

Producteurs (producteurs, Inpact, Adear, LotABné, Confédération Paysanne, Chambre , etc.)

Distributeurs (magasins spécialisés, groupements d'achats, CCI, GMS , etc.)

Restauration collective (PNR, Pays Bourian, Scic Initiative Environnement, cantines (cuisiniers), C3D, CG , etc.)

Associations et citoyens

 

 

Nous prévoyons une réunion des acteurs associatifs et citoyens vers la mi-septembre, afin de déterminer les moyens à mettre en place pour animer ces tables rondes et  de préparer les premières réunions, par collèges, dans la deuxième quinzaine du mois d'octobre. Ces réunions par collèges (groupes de réflexion) auront pour objectifs de définir une charte commune, d'identifier les problématiques de chaque « famille » d'acteurs de la filière et de proposer des solutions ou des pistes de réflexion, en ayant au préalable établi une large concertation au sein de chaque famille.

 

La communication et l'information constituent un axe important de cette initiative citoyenne, qui ne se propose donc pas de « faire à la place de » mais de créer des passerelles entre tous les acteurs, de façon indépendante, de façon citoyenne.

 

L'objectif de mettre en place une première table ronde dans le courant du premier trimestre de l'année 2013 est envisageable si nous joignons nos forces, nos énergies et nos compétences.

 

Nous vous tiendrons informés dès la rentrée.

 

Bon été à tous,

 

L'équipe citoyenne de la table ronde de la bio lotoise

 

 

 

 

 

 

 

 

Table ronde de la bio lotoise

 

La première réunion préparatoire à la table ronde de la bio lotoise a eu lieu, le jeudi 14 juin à Seniergues. Une vingtaine de participants représentant des institutionnels, des producteurs, des élus, des distributeurs, des citoyens et des associations sont venus pour préparer ensemble ces tables rondes. Un grand coup de chapeau à Benjamin, étudiant à l'IUT de Figeac, qui a préparé cette rencontre dans le cadre du stage qu'il a effectué au sein du LEA.

 

Au moment où la notion de transition énergétique commence à faire son chemin dans l'opinion publique, où celle de transition tout court commence à parler aux citoyens qui sont un tantinet plus en avance, la relocalisation de l'économie, et plus particulièrement de la production de nos aliments est évidement un sujet au coeur de nos préoccupations.

Les parents qui souhaitent que leurs enfants aient une alimentation saine dans les cantines, produite localement, sont de plus en plus nombreux. Le fameux « plan bio », qui prévoit a minima 20% d'aliments bio dans les repas pris par les enfants dans la restauration collective, donne une direction, mais force est de constater que nous sommes loin, très loin d'atteindre ces objectifs. Plusieurs institutionnels se sont penchés sur la problématique, complexe, et portent des projets novateurs. Le Pays de Figeac, avec la démarche engagée par « Terre de Figeac, mêlée gourmande » en est la parfaite illustration (voir le n°54 du LEA), mais nous pouvons également citer le Parc Naturel, qui a engagé une réflexion et tente de mettre en place des mesures pour identifier clairement l'offre et la mettre en adéquation avec la demande des cantines, le Pays Bourian, qui s'engage conjointement avec le Parc dans une démarche similaire, des élus comme Thierry Simon, le maire de Lacapelle-Cabanac, qui a été élu avec le projet d'installer un maraîcher sur sa commune ou encore Pascal Pavan, maire d'Anglars-Nozac, qui a mis en place dans la cantine de son village une organisation qui privilégie le bio et le circuit court.

Nombre de jeunes paysans souhaitent s'installer sur notre territoire mais se heurtent aux difficultés d'accès au foncier. Nombre de producteurs en place vendent leur production bien en dehors des limites de notre département. Certains même commencent à chercher des débouchés… Du côté de la demande, les magasins spécialisés commercialisent près de 90% de produits qui viennent loin du Lot, voire de l'étranger. Il en va de même avec les magasins, non spécialisés (alimentation générale, épiceries), mais qui ont un rayon bio et n'ont pas vraiment d'autres choix que celui de s'approvisionner directement auprès de grossistes (Pronadis, Base-Bio, centrales d'achats).

Quant aux élus qui souhaitent pouvoir agir, favoriser l'installation de jeunes paysans sur leur commune, les outils qu'ils peuvent utiliser semblent complexes et il leur faut une motivation forte, sans faille, pour envoyer valdinguer les comités de pilotages, minés par la Chambre d'Agriculture et la SAFER, s'ils veulent avancer, à l'image de l'expérience menée par Thierry Simon.

 

Ajoutez à cela qu'il est également complexe de mettre tous les producteurs autour d'une table. Entre ceux qui sont en bio et ne veulent pas entendre parler des « non labellisés », de ceux qui ont leur petit circuit de distribution et ne souhaitent pas participer véritablement à une réflexion commune, de ceux qui aimeraient mettre en place des solutions qui permettent de rapprocher l'offre de la demande, de l'organiser et d'assurer la logistique et ceux qui ont une crainte farouche de ne plus maîtriser les choses, et nous commençons à cerner le problème. Mais pour être encore un peu plus précis, ajoutons le nécessaire changement dans nos comportements et habitudes de consommation, voire de cohérence entre notre volonté et nos actes en tant que consommateurs, et nous avons un beau paquet sur la table !

 

L'idée de cette table ronde, portée par les citoyens et les associations, est de mettre tout le monde autour du projet : identifier l'offre, la demande et comment les rapprocher en favorisant les circuits courts, locaux, et si possible bio. Les problématiques sont différentes que l'on regarde les choses avec les yeux d'un maraîcher, d'un éleveur, d'un gérant de magasin spécialisé, d'un cuisinier de cantine, d'un consom'acteur ou encore d'un élu ! A l'image de ce qui est entrepris par le Pays de Figeac, il s'agit de définir ensemble une charte de valeurs communes, que chaque « famille » se l'approprie et définisse des objectifs en adéquation avec toutes les problématiques identifiées. L'animation de cette table ronde et la communication seront assurées par les citoyens, indépendants de la Chambre d'Agriculture et du Conseil Général, même si nous les invitons avec bienveillance à participer activement aux réflexions !

Rendez-vous est pris pour la rentrée.

 

 

 

 

 

Compte rendu de la table ronde

 

Par Benjamin Meynckens

 

Lieu : salle des fêtes de Seniergues

Date : Jeudi 14 juin à 18h30

Objet : Table ronde de la bio Lotoise (réunion préparatoire)

 

Présents : Jocelyn GAC (Lot en Action), Magalie GAUTHIER (collectif de Lauzerte et Montcuq), Gilbert COSTE (faucheur volontaire), Claire Émilie (Madeinlot), Sider MERZOUCK (cercle éco), Anne-Gaêlle DE MERSAN (Antenne d'Oc), Pascal PAVAN (élu Pays Bourian), Michel LAVERDET (Parc Naturel Régional), Thierry Simon (LotABné, élu, producteur), José DACOSTA (Foyer rural du bourg), Marie CAYREL (Adear), Aude Peney (Adear), Christian ROSSI (Confédération Paysanne), Kim GODARD (Lot en Transition) Denis PACAUD (Biocoop), Damien VEYRES (producteur).

 

Absent ; Serge DESPEYROUX (conseiller général)

 

Excusés : M. BESSOU (élu général à l'agriculture), Patrice ROY (association Terre de Lien), Gregoire MAS (chambre d'agriculture), Vincent LIGER (chargé de mission au Pays Bourian), Paul BOSTEEN (producteur et membre de l'association Mes Fermes Quercy Bio), Dominique LEGRESI (association Coqueli'causse), Mari Agnes DI LORENZO( association Terra Salva), Carine DOMERGUE (co-gérante de Au Sens Bio), Jérôme POCHOU (maraîcher à Lacapelle-Cabanac)

 

 

 

Présentation de « mêlée gourmande terres de Figeac » par Bénédicte DUPRÉ

 

Le Pays de Figeac a lancé une opération, nommée « Terres de Figeac, mêlée gourmande », portée par le syndicat mixte, dont l'objectif est d'inviter tous les acteurs du territoire, consommateurs mais aussi artisans, restaurateurs et collectivités, à réfléchir ensemble sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer les connaissances et les compétences alimentaires, promouvoir et relocaliser l'économie, valoriser la production locale, soutenir les innovations sociales… Ces objectifs affichés répondent évidemment à des enjeux de développement durable, de qualité environnementale et de conditions de vie. Nous sommes bien là au cœur des préoccupations de la table ronde de la bio lotoise : développer une agriculture locale capable de subvenir aux besoins des habitants, dans des conditions sociales, éthiques et économiques optimales.

Si cette initiative figeacoise ne se cantonne pas uniquement aux produits bio, l'idée que sous-tend la charte commune aux producteurs est tout de même de hisser vers le haut l'ensemble de la production : pratiquer une agriculture à haute valeur environnementale et/ou biologique, diversifier la production, tendre vers l'autonomie alimentaire dans les élevages. Une vaste démarche collective est en marche, associant sept familles ou collèges de réflexion : producteurs, consommateurs, restaurateurs, restauration collective, artisans des métiers de bouche, distributeurs et relais associatifs.

 

La famille des consommateurs travaille activement sur l'éducation populaire. Comment changer nos comportements, favoriser la consommation de produits sains locaux, réapprendre à cuisiner, échanger et partager aussi bien les informations concernant la production locale que les moyens de la favoriser et la promouvoir.

 

La famille des restaurateurs se donne pour objectif de proposer a minima un produit local de saison toute l'année sur la carte et/ou un menu exclusivement à base de produits de proximité et de saison, d'inclure un produit local dans chaque plat présent au menu, promouvoir les produits locaux en proposant également un plat propre au Pays de Figeac et de participer à des actions éducatives sur le territoire.

 

La famille de la restauration collective planche sur la définition d'un guide à l'attention des producteurs, pour les aider à répondre au marché spécifique de la restauration collective. Il s'agit également de rendre lisible ce marché, notamment en ce qui concerne les besoins spécifiques (quantitatifs et qualitatifs) pour que les producteurs puissent adapter leur production. Du côté des cuisines collectives, des besoins spécifiques sont également incontournables : la formation des agents de la restauration à l'utilisation notamment de produits frais et locaux, mais également la mise en place d'une plateforme logistique qui permette de rapprocher l'offre et la demande. La charte de la restauration collective prévoit également l'investissement actif de ses acteurs auprès des consommateurs (actions pédagogiques et de sensibilisation : consommer les produits de saison, favoriser les légumes…).

 

La charte spécifique à la famille des métiers de bouche met l'accent sur l'utilisation de produits bruts, de saison et locaux, bien évidemment, mais également sur la nécessité de transparence quant à l'origine des produits, la non-utilisation des exhausteurs de goût ou de stabilisants chimiques. Cette charte précise des engagements par profession (boulangers, avec une partie de la farine issue de blé cultivé sur le territoire, bouchers charcutiers, avec une mise en avant des viandes issues d'élevages locaux, etc.).

 

La famille des distributeurs concerne les commerçants du Pays de Figeac. La charte tend à sensibiliser ces acteurs pour qu'ils réservent une place prépondérante aux produits issus de l'agriculture locale et en fassent une promotion active.

Enfin la famille des acteurs associatifs, qui s'engagent à favoriser les produits locaux lors des évènements qu'ils organisent et à participer activement aux réflexions collectives qui s'engagent et à les promouvoir.

 

Les familles se réunissent régulièrement et travaillent sur leur domaine, mais participent également à des groupes de travail, par thématique. Un comité de suivi a été mis en place, composé de représentants des 7 familles. Le comité technique, composé de l'équipe du syndicat mixte du Pays de Figeac et des animateurs des familles, apporte les moyens techniques, financiers et en termes de compétences spécifiques.

 

Terre de Figeac, mêlée gourmande est un projet ambitieux, qui vise clairement à engager le territoire sur une démarche de transition, en changeant progressivement les comportements tant des consommateurs que de tous les acteurs qui œuvrent sur le territoire. Cette démarche ne peut se faire qu'en associant tous ces acteurs et en définissant des objectifs et des cahiers des charges clairs, compréhensibles, applicables et crédibles. C'est une petite révolution qui se met en place, mais celle-ci ne pourra réussir sans une forte adhésion citoyenne. C'est bien pour cela que les animateurs du projet souhaitent vraiment prendre le temps de la réflexion, d'y associer tous les acteurs et de se donner les moyens de mettre en place une dynamique qui sera d'autant plus forte qu'elle sera comprise et partagée.

 

Si vous souhaitez en savoir davantage sur cette belle aventure, rendez-vous sur le site du Pays de Figeac : http://tinyurl.com/6pdr8ta

 

La partie pratique commence et ils espèrent ne  pas décevoir. Cette action est accompagnée par Charles Perraud le directeur et producteur de la coopérative du sel de Guérande.

 

Présentation de l'action du pays Bourian et du Parc naturel Régional    par Pascal PAVAN et Michel LAVERDET

 

En 2OO7 le Pays Bourian et le PNR ont débuté une réflexion conjointe sur la commercialisation des producteurs locaux. Le développement des circuits courts se fera sur trois ans.

 

En 2010 Ils ont travaillé sur la restauration des cantines scolaires de petites écoles. Sur ce projet une approche globale est mise en place en travaillant avec les producteurs et les gestionnaires des cantines du territoire.

-        Avec les producteurs le travail a été axé sur une sensibilisation pour entrer dans la démarche des circuits courts

-        Avec les gestionnaires des cantines se sont engagées des réflexions sur leurs expériences, les repas, les contraintes de livraison, de stockage, de norme d'hygiène et de prix.

 

Des réunions se sont donc tenues entre les restaurateurs et les producteurs.

 

Ils se sont donnés une échéance de 18 mois pour que les producteurs fournissent les cantines dans une situation pérenne et de fonctionnalité. Cette échéance est découpée en trois parties complémentaires et successives.

 

-        1er partie : finaliser les chartes et les engagements entre écoles et producteurs. Réaliser des formations pour les gestionnaires de cantines, et des plans de communication.

 

-        2ème partie ; mise en place d'une plate forme logistique pour organiser les commandes entre les cantines et les producteurs.

 

-        3ème partie ; mise en place d'une plate forme physique, allant du regroupement de l'offre, à la distribution jusqu'à la facturation. La société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) « initiative environnement » de Gourdon, pourrait être une solution pour cette plate forme physique.

 

C'est une démarche complexe, nouvelle (nous n'avons que peu d'exemples sur le territoire français en la matière) et qui nécessite d'inventer de nouveaux circuits.

 

 

Intervention de Pascal PAVAN sur la SCIC « Selfbio centre » de la Région Centre.

 

Cette SCIC est une plate forme physique régionale, financée par le Conseil Régional. Elle travaille sur l'organisation de l'approvisionnement des cantines scolaires en produits biologiques.

Elle travaille avec les producteurs biologiques, les transformateurs, et les établissements scolaires.

 

Les solutions apportées par Selfbio-centre sont :

-        la recherche de l'offre de produits biologiques et locaux

-        proposition de menus en fonction de l'offre

-        un interlocuteur commercial unique

-        une planification des commandes

-        une livraison et facturation unique

 

 

Précision de Pascal PAVAN sur le fait que les gestionnaires de cantine doivent travailler à l'inverse de leurs habitudes. Un exemple concret est donné : la cantinière de l'école d'Anglars-Nozac a changé ses méthodes de fonctionnement car maintenant elle connaît à l'avance les dates d'abattage des animaux et les récoltes des maraîchers à l'avance, ensuite elle fait les menus en fonction de cela.

 

Intervention de Denis PACAUD (Biocoop Cahors) sur l'intérêt d'une plate forme physique : la notion de local doit se concevoir dans un rayon géographique qui dépasse les limites administratives. Le local pour Cahors, par exemple, inclus le nord du Tarn, du Tarn-et-Garonne et du Lot en Garonne. Aujourd'hui l'offre locale n'étant pas structurée, les magasins s'approvisionnent via des plateformes existantes. Les diverses tentatives pour mettre en place des réseaux de collecte et d'approvisionnement (que ce soit l'expérience en cours portée par le CG et LotABné ou encore celle de la Biocoop pour mettre à disposition les moyens de transport existants) piétinent.

Aude PENET confirme qu'il y a une quarantaine de producteurs récemment installés mais pas encore capables de fournir suffisamment. Il y a des besoins d'informations, de formation et d'organisation.

           

 

Implantation de maraîchers sur le territoire

 

Thierry SIMON revient sur l'implantation d'un maraîcher en bio (Jérôme POCHOY & Aude DUWER), sur la commune de Lacapelle Cabanac.

 

Maire de Lacapelle-cabanac, Thierry Simon et son équipe municipale ont été élus avec pour programme d'implanter un maraîcher en bio sur la commune. Une fois élu, le parcours du combattant à débuter pour les élus et ils ont très rapidement compris qu'il n'y avait qu'une seule solution pour mener à terme ce projet : le faire tout seul et se passer de « l'aide technique » de la Chambre d'Agriculture et de la Safalt…

Ce projet a été mené avec un comité de pilotage composé de Terres de Lien et de l'ADEAR (notamment pour trouver les futurs maraîchers pour ce projet).

 

La mairie a passé une annonce dans le bulletin municipal pour trouver des terres, un bâtiment et un logement. La principale difficulté était d'acquérir du foncier (100 000€ achat des terres & 80 000 € de rénovation pour le bâti).

Afin de garantir la continuité de cette action au-delà du mandat de l'actuelle équipe municipale, l'opération a été menée de la façon suivante : 

C'est Terres de Lien qui a acheté les terres pour les louer aux producteurs, et la mairie à concéder  un bail emphytéotique (40 ans) sur le bâti.

 

Thierry Simon : « Sur les circuits courts en général, il y a tout à faire à réinventer ».




06/07/2012
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