ogm et gaz de schiste , aéroport et béton : bonheur !
comme un bonheur n'arrive jamais seul... voilà les excellentes nouvelles pour votre CANCER !
Le savez-vous ? L'alternative à la fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste est NUCLEAIRE, voilà ce qu'il va se passer sans doute pour nous et nos gosses ! c'est cool, non ? :
"En 1969, le gouvernement américain a fait exploser une bombe nucléaire souterraine pour fracturer les roches contenant le gaz. Ça a marché : ils ont récupéré du gaz. Mais ils se sont rendu compte que le coût était bien plus important que les revenus, et surtout que… le gaz était radioactif ! » pas grand monde le sait et pourtant ils ont testé et sont prêts à tout. http://www.mediapart.fr/journal/international/181012/etats-unis-une-ruee-illusoire-sur-les-gaz-de-schiste
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Bruxelles rejette définitivement l'étude Séralini sur les OGM
28 novembre 2012 à 15:54 (Mis à jour: 16:22)
L'Agence européenne de sécurité des aliments pointe les «lacunes importantes» des travaux du scientifique français.
L’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a rejeté définitivement mercredi les conclusions de l'étude controversée du professeur français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs NK 603 et de l’herbicide Roundup produits par le groupe Monsanto.
«Les conclusions de l'étude» menée par l'équipe Séralini «ne sont pas étayées par des données», estime l’Efsa dans son «évaluation finale» de l’article dont la publication, le 19 septembre, avait relancé la polémique sur les dangers supposés des OGM.
A lire aussi : l'entretien avec le professeur Séralini paru en octobre dernier
«Les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie» de l'étude Séralini «impliquent que les normes scientifiques acceptables n’ont pas été respectées et, par conséquent, qu’un réexamen des évaluations précédentes de la sécurité du maïs génétiquement modifié NK603 n’est pas justifié», souligne l’Efsa.
L’agence précise qu’il s’agit des «conclusions des évaluations distinctes et indépendantes réalisées» par ses experts et par six Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, à la suite de la publication de l’article dans la revue «Food and Chemical Toxicology».
«L’Efsa a observé qu’un large consensus existait sur cette question au niveau européen», précise son communiqué. Ce rejet n’est pas une surprise car les experts de l’Efsa avaient déjà jugé l'étude insuffisante sur plusieurs points pour pouvoir en accepter les conclusions.
De son côté, l’organisme de recherche sur les OGM du professeur Séralini (Criigen) avait vivement mis en cause l’Efsa, dénonçant notamment sa «mauvaise foi» sur ce dossier.
L’Efsa indique que les experts des six Etats membres ont identifié une série de lacunes dans la méthodologie de l'équipe Séralini : «Des objectifs d'étude peu clairs, le nombre peu élevé de rats utilisés dans chaque groupe de traitement, un manque de détails concernant la formulation de l’alimentation et du traitement, des informations clés manquantes sur les méthodes statistiques employées et un rapport incomplet sur les facteurs résultants», selon le communiqué.
(AFP)
Arnaud Montebourg rouvre la porte au gaz de schiste
La France doit exploiter son gaz de schiste à l'aide de technologies propres plutôt que l'importer, a estimé le ministre du Redressement productif à la veille du débat sur la transition énergétique.
Gaz de schiste: le retour. A la veille du débat sur la transition énergétique, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, redonne espoir aux tenants d'une exploitation, sous condition, des gaz de schiste en France. « Nous n'acceptons pas la fracturation hydraulique mais nous travaillons à imaginer une nouvelle génération de technologies propres qui permettraient d'extraire sans abîmer», a-t-il lancé mercredi devant l'Union française de l'électricité (UFE), rappelant qu'il était en charge des matières premières. « Ce gaz (..) mieux vaut le produire si nous l'avons plutôt que l'importer », a-t-il ajouté, soulignant que le gaz, un hydrocarbure peu générateur de gaz à effet de serre, pourrait jouer un rôle important dans la transition énergétique.
Cette ouverture du ministre du redressement productif sur un dossier qui paraissait avoir été scellé en septembreintervient après une récente initiative du président de la République, François Hollande, qui a encouragé les chercheurs et les entreprises à travailler sur des techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste. Lors de sa conférence de presse du 13 novembre, il s'était engagé à prendre ses responsabilités si une telle technique se faisait jour. Le débat sur la transition énergétique, qui s'ouvrir jeudi et s'achèvera mi-2013, doit permettre à la France de savoir comment concilier l'allégement sa dépendance au nucléaire avec plus de sobriété énergétique.
Or, en 2011, la facture des importations de gaz et de pétrole a atteint un record à plus de 61 milliards d'euros. Dans ce contexte, les estimations de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE)qui crédite la France de 5.100 milliards de mètres cubes exploitables_ soit près de 90 années de sa consommation actuelle de gaz _ sont des éléments à ne pas négliger. Surtout pour un pays qui, avec des entreprises comme Total , CGG Veritas , Solvay ou Imerys, détient un réel savoir-faire dans ce secteur.
Argument supplémentaire : c'est grâce à l'exploitation de ces gaz que les Etats-Unis seront en mesure de ravir à l'Arabie saoudite le titre de premier producteur de pétrole à l'horizon 2020 avant de devenir presque autosuffisants en matière énergétique d'ici à 2035.
Energies vertes
La fracturation hydraulique, la seule technique actuellement utilisée pour extraire ce gaz emprisonné dans la roche, a été interdite en Franceen raison notamment des risques qu'elle fait courir à l'environnement. Dans l'Hexagone, si loi du 13 juillet 2011 interdit cette technique pour extraire les gaz de schiste, tous les permis de recherche de ce gaz n'auraient pas été annulés C'est le cas notamment pour trois sites en région parisienne,sur les zones de Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie et Château-Thierry.
Au delà du dossier des gaz de schiste, Arnaud Montebourg, qui s'exprimait devant les professionnels de l'électricité, a déclaré que les capacités de production électrique de la France lui offraient des avantages compétitifs évidents mais que les énergies vertes représentaient une « nouvelle frontière technologique » pour l'Europe. « L'Europe doit s'emparer du débat énergétique, de la transition énergétique, pour ouvrir cette nouvelle frontière de l'efficacité énergétique, du stockage de l'énergie, des technologies permettant de décarboner l'économie et donc de concilier performance et compétitivité de l'économie avec transition énergétique » a-t-il déclaré.
Pour aller plus loin...
J-M.G, LES ECHOS
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